Le Discours poétique et son vocabulaire

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Date

24 août 2012

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autotélisme communication poétique lexicométrie mot signe autotelism poetic communication lexicomtry word sign


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Jean-Marie Viprey, « Le Discours poétique et son vocabulaire », Semen, ID : 10.4000/semen.9508


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Le dossier de manuscrits de Benveniste édité par C.Laplantine sous le titre Baudelaire rend compte d’une réflexion du grand linguiste élargie à la langue, au langage et/ou au discours poétiques. Nous lisons dans ses hésitations terminologiques une oscillation, inachevée, entre une conception auto-référentielle de la poésie, dominante à l’époque, et celle d’une communication poétique orientée par une subjectivité vers un monde. Ce monde est notamment construit par le mot en poésie, rubrique majeure du dossier : pour écarter le signe au sens strict, l’auteur fait appel au mot, entre semiosis et iconicité, sans trancher, mais comme butant sur l’idée d’un mot vecteur. Ainsi y a-t-il donc récurrence lexicale, ce dont témoigne l’intense travail de dépouillement qu’attestent près de 60 feuillets de relevés, souvent à l’état d’ébauches, et dont l’exploitation semble elle-même avoir été empêchée, mais qui révèle une claire ouverture à la perspective lexicométrique, aspect jusqu’ici méconnu de Benveniste.

Benveniste’s manuscriots published by C.Laplantine under the title Baudelaire more generally gives account of the way he was thinking about poetic language and/or discourse. In his terminologic hesitations we read a fluctuation, uncompleted, between two concepts of poetry : the auto-referential one, at the time dominant, and the one of a poetic communication, directed by a subjectivity towards a world. That world is built of the word in poetry, major rubric of the dossier : in order to rule out sign strict sensu, the author appeals to word, between semiosis and iconicity ; he does not bring to a close, but likely comes up against the idea of a word “vector”. So there is a lexical recurrence, revealed by the intense work of inventory not less than 60 folios. Those are often just sketching out and unexploited, but they reveal an obvious overture to the lexicometric perspective, which was until now a rather ignored aspect of Benveniste.

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