Partir, c’est revivre un peu : l’expérience de l’exil dans Là-bas, tout au fond du dessin, Moi, Dieu Merci, qui vis ici et Avec trois brins de laine (on refait le monde)

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5 avril 2019

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Sylvain Brehm, « Partir, c’est revivre un peu : l’expérience de l’exil dans Là-bas, tout au fond du dessin, Moi, Dieu Merci, qui vis ici et Avec trois brins de laine (on refait le monde) », Strenae, ID : 10.4000/strenae.2595


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Les enjeux liés à l’immigration et au déplacement des réfugiés sont évoqués depuis plusieurs années en littérature pour la jeunesse. Le contexte géopolitique mondial et son retentissement, notamment en Europe en raison d’un afflux sans précédent de personnes déplacées, invite à s’intéresser à la manière dont les albums destinés aux enfants abordent ces délicates questions. Le corpus à l’étude est composé de trois œuvres qui traitent de l’exil et de ses conséquences : Là-bas, tout au fond du dessin, Moi, Dieu Merci, qui vis ici et Avec trois brins de laine (on refait le monde). Mon analyse rend d’abord compte des difficultés éprouvées par des personnages migrants contraints de s’adapter à un nouvel environnement, puis des ressources qu’ils déploient pour surmonter ces difficultés. Je montre, ensuite, comment, en réinventant leur vie, les exilés contribuent à changer positivement celle de leur entourage dans le pays d’accueil. Je conclus ma réflexion en examinant les moyens mis en œuvre dans les trois albums afin d’amener les lecteurs à se sentir interpellés par l’expérience des personnages exilés.

Issues related to immigration and refugee displacement have been discussed for a number of years in children's literature. The global geopolitical context and its repercussions, particularly in Europe due to an unprecedented influx of displaced persons, prompts us to take an interest in the way that children’s picture books address these delicate issues. The corpus studied here is made up of three works that deal with exile and its consequences: Là-bas, tout au fond du dessin, Moi, Dieu merci, qui vis ici and Avec trois brins de laine (on refait le monde). This analysis first takes into account the difficulties experienced by migrant characters forced to adapt to a new environment; then it covers the resources they use to overcome these difficulties. I next show how, by reinventing their lives, exiles can positively change the lives of those around them in their host country. I conclude this reflection by examining the methods used in the three picture books to make readers feel engaged with the exiled characters’ experiences.

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