La construction du temps chez les historiens universitaires français de la seconde moitié du XXe siècle

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23 juin 2009

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Jean Leduc, « La construction du temps chez les historiens universitaires français de la seconde moitié du XXe siècle », Temporalités, ID : 10.4000/temporalites.614


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Les historiens français de la seconde moitié du XXe siècle sont plus conscients que leurs prédécesseurs que le travail de recherche et d’écriture de l’histoire est une interaction continuelle entre présent et passé. La plupart d’entre eux ont substitué le présent au passé simple comme temps de base de la narration. Ils sont plus attentifs aux tendances et aux phénomènes de longue durée qu’au temps court des événements. Ils sont moins réticents à étudier le passé le plus récent mais, sur ce point, la controverse n’est pas close. Ouvertement ou non, le récit chronologique demeure le modèle de plan prédominant, de même que continue à prévaloir un système de datation absolue se référant au calendrier. Les historiens font attention à éviter les coupures chronologiques abusives et prennent soin de ne pas suggérer qu’une séquence d’événements implique nécessairement une relation causale entre eux. Les débats théoriques se développent mais, le plus souvent, résultent d’incitations extérieures au corps des historiens.

French historians of the second half of the XXe century are more aware than their predecessors that historical research and writing means continuous interaction between past and présent. Most of them have substituted the grammatical présent for the preterit as the basic tense of the narrative. They pay more attention to trends and long-term phenomena than to short-term events. They are less reluctant to study the most recent past, but this issue remains controversial. Openly or not, chronological story is still the prevailing model, as is the absolute dating system according to the calendar. Historians are careful to avoid arbitrary chronological divisions and they stress that a sequence of events does not imply a relationship of cause and effect between them. Theorical discussions are on-going but, more often than not are the result of encouragement from outside the historical professions.

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