Le scarabée conducteur

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12 mars 2012

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Stéphane Rennesson et al., « Le scarabée conducteur », Terrain, ID : 10.4000/terrain.14672


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Comment des humains et des coléoptères, qui se caractérisent par des capacités perceptives, cognitives et motrices si différentes, parviennent-ils à coordonner leurs actions ? C’est à cette question que l’article répond en se penchant sur le cas des combats de scarabées (kwaang) en Thaïlande, dont le succès populaire repose sur une tentative de coopération improbable. Pour ce faire, il s’attache à décrire les différentes manières dont les joueurs établissent et entretiennent le contact avec leurs insectes. En s’appuyant sur une théorie de la communication élargie aux animaux, il montre comment, malgré l’impossibilité pour les deux espèces de partager des images mentales, des représentations ou encore de se retrouver autour de cadres d’attention conjointe, ils parviennent à coopérer sur la base d’un champ vibratoire, véhicule de signaux dont nul ne peut être certain des effets, ni même qu’ils peuvent être interprétés.

The stag beetle conductor The game of kwaang, between vibration and cooperation How can humans and beetles coordinate their actions when their perceptual, cognitive and motor capacities are so different? The paper attempts to answer this question by looking at the case of stag beetle fights (kwaang) in Thailand whose popular success seems to depend on such an improbable form of cooperation. In order to do this the paper attempts to describe the different ways by which the players establish and maintain contact with their insects. Based on a theory of communication enlarged so as to take in animals, the paper shows how the two species are able to cooperate by means of a vibratory field which carries signals while no one can be certain of its effects or even whether it can be interpreted. This cooperation occurs in spite of the impossibility of the two species sharing mental images, representations or even establishing frameworks of shared attention.

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