Esthétique des ruines du futur

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14 mai 2019

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Alain Musset, « Esthétique des ruines du futur », Terrain, ID : 10.4000/terrain.18252


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La science-fiction a fait de nos villes les plus célèbres les cibles idéales des cataclysmes amenant la fin du monde. Incarnant tous les maux de la société moderne, elles sont, à l’instar de la Babylone de l’Apocalypse de Jean, des boucs émissaires dont le sacrifice est inévitable. Romans, films, bandes dessinées et jeux vidéo d’anticipation s’acharnent donc sur leurs prodigieux cadavres de pierre et de béton pour mieux nous convaincre que notre civilisation connaîtra le même destin que celles, aujourd’hui disparues, qui nous ont précédés. Les ruines antiques de Thèbes, de Persépolis, d’Angkor ou de Tikal sont un miroir sinistre dans lequel se reflètent les ruines futures de New York et de Paris.

Science fiction has made our most famous cities the ideal targets for cataclysms bringing about the end of the world. Embodying all of the evils of modern society, they are, like Babylon in the Apocalypse of John, scapegoats whose sacrifice is inevitable. Therefore novels, films, comic strips and sci-fi video games hammer at their prodigious stone and concrete corpses to better convince us that our civilisation will meet with the same fate as the ones that have preceded us and disappeared. The ancient ruins of Thebes, Persepolis, Angkor and Tikal constitute a sinister mirror that reflects the future ruins of New York and Paris.

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