Raison humaine et intelligence animale dans la philosophie grecque

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9 mars 2007

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Jean-Louis Labarrière, « Raison humaine et intelligence animale dans la philosophie grecque », Terrain, ID : 10.4000/terrain.996


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Le problème de la pensée animale a été abordé selon deux biais principaux par les philosophes grecs. Certains ont cherché à repérer et à définir les différentes formes d’intelligence animale et les facultés que ces dernières impliquaient alors. Telle semble avoir été l’approche d’Aristote. D’autres philosophes ont considéré la question comme relevant principalement de la philosophie morale : quelle doit être l’attitude du sage s’il entend honorer les dieux ? Soit les dieux n’ont pas accordé la raison aux animaux, et il n’existe aucune relation de justice entre eux et nous, ce qui entraîne que nous pouvons les manger à bon droit. Soit les dieux leur ont accordé la raison, et nous devons les considérer comme nos frères, ce qui implique qu’ils possèdent des droits et que nous avons des devoirs. Le sage devrait ainsi s’abstenir de manger des animaux puisqu’il s’agit d’êtres rationnels. Tel est le sens des arguments que Plutarque et Porphyre opposent aux stoïciens.

Human reason and animal intelligence in Greek philosophyAncient Greek philosophers approached the problem of animal thought in two major ways. Some of them, like Aristotle, sought to identify and define different forms of animal intelligence and the thus implied faculties. Others considered the question to be mainly a matter of moral philosophy: what attitude should the wise person adopt if he wants to honor the gods? Either the gods did not grant reason to animals (and, consequently, since the relation with animals is not a matter of justice, we may eat them) or else they did (and, consequently, animals are to be considered brothers, a view that endows them with rights and us with duties). Plutarch and Porphyry argued against the Stoics that the wise person should abstain from eating animals since they are rational beings.

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