Communautés patrimoniales, pratiques musicales et enjeux de reconnaissance : le cas de la rumba catalane

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4 novembre 2019

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Cet article est consacré à la place de la notion de communauté dans les politiques de l’Unesco en matière de PCI, au regard d’un projet dont les auteurs sont parties prenantes : l’inscription d’une pratique musicale gitane, la rumba catalane, au titre de la Convention de 2003. Une première partie vise à caractériser le « modèle communautaire » présent dans ces politiques, avant qu’il ne s’agisse d’envisager les modalités de son application en France et au cas de la rumba. Après avoir signalé l’équivoque de cette application et les enjeux qu’elle comporte en termes de représentation des populations gitanes, l’analyse s’axe sur la rumba elle-même. Il s’agit notamment d’examiner le fait que le caractère évolutif de ce genre musical n’empêche pas que des définitions plus fixistes en soient données par certains acteurs et dans certains contextes, dont celui du projet d’inscription lui-même. Ce dernier apparaît ainsi comme un espace d’identification et de médiation des affiliations collectives et des pratiques musicales, processus qui nécessitent finalement d’être intégrés au regard patrimonial porté sur la rumba.

This article examines the place of the notion of community in the UNESCO policies on ICH, with regard to a project in which the authors are stakeholders: the inscription of Catalan rumba, a gypsy musical practice, under the 2003 Convention. The first part aims to characterise the “community model” present in these policies, and then considers their application in France and in the case of the rumba. After pointing out the ambiguity of this application and the issues involved, in terms of the representation of gypsy populations, the analysis focuses on the rumba itself—notably the fact that despite the evolving nature of this musical genre, certain stakeholders in certain contexts have asserted more fixist definitions of it. One such context is the inscription project, which thus appears as a space for the identification and mediation of the collective affiliations and musical practices—processes that ultimately must be integrated into the consideration of the rumba from a heritage perspective.

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