Mother Tongue, la contradiction performative

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17 décembre 2013

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Résumé Fr En

L’installation vidéo en trois volets Mother Tongue (2003) de Zineb Sedira se présente comme la mise en boucle minimale d’une anecdote, le récit d’une journée d’école, un souvenir transmis entre trois générations d’une même famille. Il semble que ce soit bien la fabrication d’une mémoire familiale commune, d’une intimité partagée, au-delà de l’apparente factualité qui soit présentée, autant que la représentation d’une rupture entre générations et entre plusieurs langues. Dans ce qui est dit et ce qui est montré, ce passage de la représentation à la présentation est résolu par l’analyse linguistique d’un énoncé, dont la polyphonie annule un supposé paradoxe, au cœur de la définition même du souvenir et de cette étrangeté familière, cette exploration de l’ordinaire menée par l’artiste.

Zineb Sedira’s Mother Tongue video triptych (2003) appears as the minimal looping of an anecdote, the story of a school day transmitted between three generations in a same family. It seems that beyond the obvious factuality, what is presented is a common family memory in the making, a shared intimacy, as much as the representation of a gap between generations and between languages. In what is said and what is shown, this change from representation to presentation is solved through the analysis of an utterance, the polyphony of which nullifies a supposed paradox in the very heart of the definition of memory, a kind of familiarity in unfamiliarity.

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