Did Music Cause the End of the World?

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19 mars 2020

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J. Martin Daughtry, « Did Music Cause the End of the World? », Transposition, ID : 10.4000/transposition.5192


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Résumé En Fr

This essay seeks to clarify the relationship between music and environmental violence. After a reflection on the distortions and insights that different frames of reference produce, it places music within an expansive environmental register that encompasses the entirety of human history, up to and including our current era of “slow violence,” industrial pollution, mass extinction, and global warming. Throughout, human musicking is presented as always-already entangled with nonhuman entities and processes. The essay focuses on four of music’s potentialities—its exclusivity, centripetality, instrumentality, and reductivity—and argues that the cumulative effect of musicking has been to help perpetuate a type of anthropocentrism that made industrial-scale environmental violence possible. It concludes by suggesting a number of small tactics for musical thriving in an age when, in Timothy Morton’s words, “the concept of world is no longer operational”.

Cet article propose de caractériser la relation entre musique et violence environnementale. Après une réflexion sur les perceptions et distorsions découlant des différents cadres de référence, il s’agit d’examiner la musique dans le registre environnemental le plus large, qui couvre la totalité de l’histoire humaine jusqu’à notre ère de « violence lente », de pollution industrielle, d’extinction de masse, et de réchauffement planétaire. Le musiquer humain doit alors être présenté dans son enchevêtrement systématique avec des entités et processus non-humains. L’article se concentre sur quatre potentialités de la musique – exclusive, centripète, instrumentale et réductive –, et défend qu’elle a eu pour effet cumulatif d’aider à la perpétuation d’une forme d’anthropocentrisme qui a rendu possible la violence environnementale à une échelle industrielle. Il se conclut sur quelques petites tactiques d’épanouissement musical à une époque où, à en croire Timothy Morton, « le concept de monde n’est plus opérationnel ».

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