« On se fait mal un peu tous les jours », l’effet travailleur sain chez les maréchaux-ferrants

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12 mars 2014

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Olivier Crasset, « « On se fait mal un peu tous les jours », l’effet travailleur sain chez les maréchaux-ferrants », Travail et emploi, ID : 10.4000/travailemploi.6109


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Cet article traite de la santé des travailleurs indépendants qui, dans les données statistiques, paraît meilleure que celle des salariés, toutes choses étant égales par ailleurs. Cet avantage relatif est interprété ici comme le résultat d’un processus de sélection lié à l’effet travailleur sain. Cette hypothèse est testée avec succès sur le cas particulier des maréchaux-ferrants en mobilisant les techniques d’entretiens semi-directifs, d’observation participante, ainsi que quelques données chiffrées issues d’une enquête par questionnaires auprès de 356 individus en cours de formation. En précisant le résultat de grandes enquêtes par une approche qualitative, l’auteur identifie certains processus sociaux qui amplifient ou atténuent l’effet travailleur sain. À chaque étape de la carrière, la sélection par la santé prend des formes différentes impliquant l’ethos professionnel, la distribution de la pénibilité, le mode de vie et la capacité à se reconvertir. L’effet travailleur sain est néanmoins temporisé par l’existence d’un collectif de travail informel.

This article explores the health issue of self-employed people. Statistics show that their health seems to be better than that of employees, all things being equal. This relative advantage is interpreted here as the result of a selection process related to the healthy worker effect. This hypothesis is successfully tested on the particular case of farriers, by mobilizing techniques of semi-directive interviews, participant observation, as well as by using some data from a survey by questionnaires from 356 individuals in training. Stating the result of large surveys with a qualitative approach, the author identifies some social processes that amplify or attenuate the healthy worker effect. At each stage of the farriers’ career, health selection takes different forms involving professional ethos, the distribution of strenuousness, the lifestyle and the ability to retrain. The healthy worker effect is, however, mitigated by the existence of an informal working group.

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