Comprendre la construction sociale de la représentativité syndicale

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14 février 2019

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Tristan Haute et al., « Comprendre la construction sociale de la représentativité syndicale », Travail et emploi, ID : 10.4000/travailemploi.8282


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Résumé Fr En

Depuis l’institution de la « Mesure d’audience de la représentativité syndicale » (Mars) en 2008, les suffrages des salariés conditionnent la représentativité légale des syndicats et la validité des accords collectifs. Les résultats de la représentativité syndicale et leur construction, sur le plan national interprofessionnel, ont été beaucoup commentés, la victoire de la CFDT sur la CGT étant considérée comme un bouleversement profond du champ syndical. On s’est peu intéressé à la situation dans les branches professionnelles. Or une analyse à cette échelle apporte un éclairage original. D’une part, elle souligne la rupture entre le nouveau dispositif de quantification et les pratiques antérieures de recueil et d’analyse des données des élections professionnelles. C’est en effet au niveau des branches que la spécificité des résultats issus de Mars, qui agrège des données électorales hétérogènes, est la plus visible. D’autre part, l’analyse donne à voir un paysage syndical plus complexe que celui qui ressort de la mesure d’audience interprofessionnelle. Le pluralisme est bien plus riche dans les branches, même si les résultats confirment la suprématie du couple CGT-CFDT, sans que la CFDT ne se détache véritablement de sa rivale.

Since 2008, employees’ votes have determined both the legal representativeness of trade unions and their influence in collective bargaining. Discussions on the representativeness of trade unions have focused on the national, cross-industry level, while the situation at the level of sectoral branches has been less studied. Yet, analysing the construction of trade unions’ representativeness in sectoral branches is interesting for two reasons. Firstly, it allows us to point out how the new system differs from previous statistical data based on workplace elections. Indeed, the sectoral level illustrates best the composite nature of the new system of quantification. Secondly, it gives an overview of the field of certified representative trade unions that is more complex than the landscape at the national, cross-industry level. Pluralism is greater within branches, even though results confirm the predominance of two organisations, the CGT and the CFDT. The latter does not stand out from its rival, contrary to what a hasty reading of the global audience would suggest.

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