Alan Ball’s California and Louisiana Series, Six Feet Under & True Blood: a Troubled State of the Nation

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28 juillet 2016

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Anne-Marie Paquet-Deyris, « Alan Ball’s California and Louisiana Series, Six Feet Under & True Blood: a Troubled State of the Nation », TV/Series, ID : 10.4000/tvseries.1195


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Résumé En Fr

Alan Ball, the critically-acclaimed screenwriter of American Beauty, launched his first series project in 2001 with Six Feet Under. His somber but humorous account of the dysfunctional Fisher family’s life and death in suburban Los Angeles held a fascinating mirror to contemporary American culture, ideology and alternative lifestyles. Talking to the Dead, while providing a direct access to the characters’ inner consciousness, allowed the characters to broach all kinds of taboo motifs and notions. When Ball’s latest series True Blood came out on HBO in 2008, the same sense of broken taboos and overstepped limits held the spectator captive. This time, the Dead were talking and fighting back to integrate into human society. Adapted from Charlaine Harris’ “Southern Vampire” collection of books, Ball’s protagonists even as vampires struggling for the Vampire Rights Amendment were only too human, riddled with coming-of-age worries and plain Angst. How then does Alan Ball inscribe the evils of simply living in contemporary America? Which subtle and not so subtle games of echoes unfold between the two widely successful and creative shows?

Alan Ball, le scénariste de American Beauty, encensé par la critique, a lancé son premier projet de série en 2001 intitulé Six Feet Under. Sa représentation sombre et humoristique de la vie et la mort de la famille Fisher dans les banlieues de Los Angeles représentent un miroir fascinant dans lequel la culture américaine contemporaine pouvait reconnaître son visage, ses idéologies et ses styles de vie alternatifs. Parler au Morts, tout en donnant un accès direct aux consciences intérieures des personnages, permet aux personnages d’aborder toutes sortes de motifs et de notions tabous. Lorsque la série la plus récente de Ball, True Blood, est sortie sur HBO en 2008, le même sentiment de tabous brisés et de limites franchies ont captivé les téléspectateurs. Cette fois-ci, les Morts parlaient et luttaient afin de s’intégrer dans la société humaine. Adapté d’une collection de livres par Charlaine Harris « Southern Vampire », les protagonistes de Ball, les vampires qui luttent pour l’Amendement des Droits des Vampires se révèlent bien humains, rongés par les soucis du passage à l’âge adulte et par l’angoisse tout court. Alors, comment est-ce qu’Alan Ball inscrit le mal de vivre aux États-Unis d’aujourd’hui ? Quels jeux d’échos subtils, ou moins subtils, se dévoilent entre les deux séries très réussies et créatives ?

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