Séries : les sens de l’Histoire

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4 septembre 2020

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Antezana Barrios Lorena et al., « Séries : les sens de l’Histoire », TV/Series, ID : 10.4000/tvseries.3838


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La puissance d’évocation des séries les transforme en un outil incomparable pour figurer le passé et écrire un « roman national ». La perspective internationale de ce numéro permet de mesurer les manières différenciées dont la fiction s’empare de l’Histoire, la soumet aux questionnements du présent, ou se développe au fil du temps dans des genres stabilisés. Si l’écriture de l’Histoire n’est plus le monopole des historiens, alors une historiographie spécifique, fidèle, fétichisée, idéologisée ou fantasmée, peut se déployer dans des programmes dédiés. Les séries deviennent ainsi des lieux propices aux usages politiques du passé, à l’édification des spectateurs, à un soft power national, à un questionnement sur les institutions, à la mise à l’épreuve de l’Histoire, pour revisiter des périodes troubles ou discutées. Le récit « officiel », mais aussi la mémoire, sont alors bousculés et soumis à nouveau au débat, dans ces nouveaux espaces où se fait l’Histoire. The imaginary force of TV shows turns them into an unrivaled tool to figure the past and write a “national narrative”. The international perspective of this issue allows us to analyze the various ways by which fiction grabs History, questions it from the present time, and develops stabilized genres. If writing history is no longer a historians monopoly, then a specific historiography, faithful, turned into a fetish or an ideology, can be deployed in dedicated research programs. TV shows then become places for political uses of the past, for educating the audience, for a national soft power, for an examination of the institutions, for a test of History itself, and for a fresh look on troubled and disputed times. The “official” narrative, but the memory also, are shaken and discussed again, in these new places where History is made.

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