La difficile construction de la gouvernance internationale de la lutte contre les changements climatiques

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3 décembre 2012

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Moïse Tsayem Demaze, « La difficile construction de la gouvernance internationale de la lutte contre les changements climatiques », VertigO - la revue électronique en sciences de l’environnement, ID : 10.4000/vertigo.13095


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La gouvernance internationale de la lutte contre les changements climatiques s’est progressivement et péniblement élaborée au cours des négociations internationales menées chaque année dans les Conférences des Parties (COP). Elles rassemblent, depuis 1995, les pays qui ont ratifié la Convention cadre des Nations unies sur les changements climatiques. Le Protocole de Kyoto, adopté en 1997, est l’instrument le plus important issu de ces arènes. Il organise la participation des États à la lutte contre les changements climatiques dans une perspective internationale de réduction des émissions de gaz à effet de serre. Il a donné lieu aux négociations qui se déroulent aussi chaque année, depuis 2005, dans les Meetings des Parties (MOP). Les difficultés de l’application de ce Protocole, et les questions en suspens, concernant la période post 2012, soulignent la difficulté de la construction de la gouvernance internationale de la lutte contre les changements climatiques. Les COP et les MOP se déroulent parallèlement et conjointement, de plus en plus suivant le principe de rotation géographique selon lequel l’organisation et la présidence de ces « sommets » sont confiées successivement aux pays appartenant à différents continents. Devenus des rendez-vous planétaires, ces COP et MOP, malgré leur multiplicité et leur fréquence régulière, donnent l’impression d’être inefficaces, peinant à déboucher sur des mesures dont l’application par les États serait capable de résoudre le problème du changement climatique.

The international governance for climate change mitigation has gradually and painfully developed during international negotiations conducted annually in the framework of Conferences of Parties (COP). Since 1995, theses COP gather countries that have ratified the United Nations Framework Convention on Climate Change. Adopted in 1997, the Kyoto Protocol is the most important instrument elaborated in these arenas. It organizes the participation of States in the struggle against climate change in a global perspective of reducing greenhouse gas emissions. This protocol is the framework of negotiations that take place every year since 2005, named Meetings of Parties (MOP). Difficulties in the application of the Kyoto Protocol, and outstanding issues concerning the post-2012 period, show the weakness of the construction of an international governance to mitigate climate change. COP and MOP are organized each year more and more on the principle of geographical rotation. According to this principle, the organization and the chairing of these “planetary summits” are successively assigned to countries belonging to different continents. Despite the multiplicity and regular intervals of COP and MOP, they give the impression of being ineffective and unable to lead to measures whose implementation by States would successfully tackle and solve the climate change issue.

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