Gouvernance et stratégies locales de sécurisation foncière : étude de cas de la commune rurale de Tchadoua au Niger

Fiche du document

Date

21 mai 2014

Discipline
Type de document
Périmètre
Identifiant
Relations

Ce document est lié à :
info:eu-repo/semantics/reference/issn/1492-8442

Organisation

OpenEdition

Licences

https://creativecommons.org/licenses/by-nc-nd/4.0/ , info:eu-repo/semantics/openAccess




Citer ce document

Sitou Lawali et al., « Gouvernance et stratégies locales de sécurisation foncière : étude de cas de la commune rurale de Tchadoua au Niger », VertigO - la revue électronique en sciences de l’environnement, ID : 10.4000/vertigo.14723


Métriques


Partage / Export

Résumé Fr En

Face aux enjeux fonciers croissants, les petits exploitants agricoles ont du mal à s’insérer dans le processus de développement. Au Niger, l’insécurité foncière est sans doute l’une des difficultés qui limitent l’investissement agricole. À partir d’une enquête réalisée sur un échantillon de 80 exploitations dans le terroir villageois de Maijanguero dans la commune rurale de Tchadoua, cette étude a révélé plusieurs sources d’insécurité foncière et diverses pratiques de sécurisation mises en œuvre par les paysans pour protéger leur capital foncier. Les résultats montrent également que la formalisation légale côtoie les pratiques traditionnelles de sécurisation. Le taux d’acquisition des titres et actes fonciers est très faible du fait que les commissions foncières se heurtent à des difficultés qui entravent l’acquisition massive des outils modernes de sécurisation. Cependant, une pluralité de pratiques à impacts durables limités est observée, notamment la fixation biologique, le recours au serment coranique, le maintien de l’exploitation collective, etc.

With the increasing land challenge, the small farmers have evil to form part of the process of development. In Niger, the land insecurity is without one of the difficulties which limit the agricultural investment. Starting from an investigation carried out into a sample of 80 farmers in the village soil of Maijanguero in the rural district of Tchadoua, this study revealed several sources of land insecurity and various practical of securisation implemented by the peasants to protect their land capital. The results show also the difference of the legal formalization and the traditional practices of securisation. The rate of acquisition of the titles and land acts is very weak owing to the fact that the land commissions encounter difficulties which block the massive acquisition of the modern tools of securisation. However, a plurality practice of limited and durable impacts is observed; particularly, the biological fixing, the recourse to the coranic oath, the keeping of collective exploitation, etc.

document thumbnail

Par les mêmes auteurs

Sur les mêmes sujets

Sur les mêmes disciplines

Exporter en