Quelle réception sociale pour l’ingénierie écologique industrielle ?

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27 janvier 2016

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Marion Amalric et al., « Quelle réception sociale pour l’ingénierie écologique industrielle ? », VertigO - la revue électronique en sciences de l’environnement, ID : 10.4000/vertigo.16713


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Parmi les fonctions écologiques des zones humides, celle d’épurer les eaux est reproduite dans des zones de rejet végétalisées (ZRV), placées en sortie de station d’épuration. Au sein de ces méthodes épuratoires, un prototype original répond au double enjeu de tirer parti de l’intérêt écologique des milieux humides et de contrôler des processus naturels associés à la création de la biodiversité. L’industriel qui l’a conçu vise à développer un produit standardisé aux traitements garantis et au fort potentiel « vert ». Des chercheurs en sciences sociales ont été sollicités pour rendre compte des représentations sociales des acteurs concernés par ce « produit » et proposer une étude de la « réception sociale » par les habitants et les élus de dispositifs « socio-techniques ». Pour ce faire, une méthode qualitative reposant sur des focus groups, outil particulièrement adapté à l’élicitation des représentations est adoptée. La thèse principale est que si la zone humide artificielle peut faire l’objet d’une adhésion de principe de la part des acteurs locaux, son insertion socio-territoriale est un processus plus complexe qui implique la prise en compte d’autres facteurs (économiques, sociaux, paysagers…) et à des échelles diverses. La présentation des différents facteurs de réception sociale des ZRV permet de détailler les facteurs d’adhésion et de rejets. Ils sont mis en regard avec les intentions des industriels investis dans le projet, montrant que les arguments de la biodiversité et d’une politique « verte » ne rencontrent qu’un faible écho auprès des populations interrogées. Ces derniers valorisent plus volontiers le caractère innovant du dispositif et sa participation aux dynamiques territoriales.

One of the main functions of natural wetlands is water treatment. Some industrial companies developed “Constructed wetlands” (CW) they added at the outlet of Waste Water Treatment Plant (WWTP) to improve water treatment and also to enhance ecological diversity. It is meant to create a standardised product, with a “green” content. Social sciences researchers involved in a research program on the topic were asked to evaluate the “social reception” (rather than acceptability) of the product. They used focus groups methodology to extract social representations of stakeholders concerning the constructed wetlands. The issue of the paper is to show that the acceptance of CW is more related to social, economical or landscape dimensions than to the technical reality of such a “product”. First, we show what are the factors of appreciation and of rejection. Then we show that biodiversity and green policies are not as well as valuated than the innovative dimension and territorial integration of CW.

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