Planification spatiale et agriculture urbaine. L’exemple de l’agglomération tourangelle

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19 février 2019

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Céline Tanguay et al., « Planification spatiale et agriculture urbaine. L’exemple de l’agglomération tourangelle », VertigO - la revue électronique en sciences de l’environnement, ID : 10.4000/vertigo.22074


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Pour les décennies à venir, deux défis sociétaux forts devront être relevés : nourrir décemment les 10 milliards d’Hommes et assurer une qualité de vie dans les villes surpeuplées. Nourrir la planète renvoie à la préservation des terres agricoles, elles-mêmes fortement menacées par les extensions urbaines. De plus, le bien-être en ville pourra être en partie assuré par les éléments de Nature parmi lesquels figurent les jardins potagers et autres éléments d’agriculture urbaine. De nombreuses études scientifiques montrent que le maintien de l’agriculture en ville est une des réponses pour concilier augmentation démographique, autosuffisance alimentaire et bien-être. Malgré les initiatives de plus en plus nombreuses, la mise en œuvre d’un projet d’agriculture urbaine est complexe et jamais gagnée d’avance. En se fondant sur Tours (France), cet article décrypte la fabrique d’un tel projet, aussi bien sur le plan politique et technique. Il montre que nourrir les urbains n’est qu’un prétexte pour répondre à des enjeux économiques (structurer une filière), sociaux (cohésion sociale) et environnementaux (biodiversité, protection du sol et des nappes phréatiques, etc.). C’est ainsi que tous les acteurs de l’aménagement urbain seront mobilisés, gage de réussite d’un projet d’agriculture urbaine. Cette vision multifonctionnelle du territoire permet de dépasser le cloisonnement encore fort entre environnementale et alimentaire alors que les objectifs sous-jacents sont convergents. Aussi, nous proposons l’idée de joindre les objectifs de préservation de la biodiversité à l’alimentation en réalisant une « trame verte, bleue et alimentaire » (TVBA).

For the next decades, two strong societal challenges will have to be taken up: decently feeding the 10 billion people and ensuring a quality of life in overcrowded cities. Feeding the planet refers to the preservation of farmland, the latter being heavily threatened by urban extensions. Moreover, the well-being in cities can be partly assured by the elements of Nature among which the vegetable gardens and other elements of urban agriculture are included. We know that the maintaining of urban agriculture is one of the solutions to reconcile demographic growth, food self-sufficiency and well-being. Despite the growing number of initiatives, the implementation of an urban agriculture project is complex and never granted. Taking Tours (France) as an example, this article decrypts the fabrication of such a project, both politically and technically. It shows that feeding urban people is only a pretext to answer economic (structuring a sector), social (social cohesion) and environmental (biodiversity, protection of soil and groundwater, etc.) issues. This is how all urban development actors will be mobilized, guaranteeing the success of an urban agriculture project. This multifunctional vision of the territory makes it possible to overcome the still strong compartmentalization between environmental and food while the underlying aims are convergent. We also propose the idea of joining the purpose of preserving biodiversity to the sufficiency by creating a "green, blue and food belt" (TVBA).

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