Les résiliogrammes pour représenter la résilience : cas des territoires de la Charente-Maritime et de la Somme face au risque de submersion marine

Fiche du document

Date

3 juillet 2020

Discipline
Type de document
Périmètre
Langue
Identifiant
Relations

Ce document est lié à :
info:eu-repo/semantics/reference/issn/1492-8442

Organisation

OpenEdition

Licences

https://creativecommons.org/licenses/by-nc-nd/4.0/ , info:eu-repo/semantics/openAccess




Citer ce document

Elie Chevillot-Miot, « Les résiliogrammes pour représenter la résilience : cas des territoires de la Charente-Maritime et de la Somme face au risque de submersion marine », VertigO - la revue électronique en sciences de l’environnement, ID : 10.4000/vertigo.27892


Métriques


Partage / Export

Résumé Fr En

L’objectif de ce travail est de mettre en évidence le processus de résilience pratiqué versus l’analyse sémantique du concept de résilience issue d’un corpus d’ouvrages. La définition de la résilience persiste à diverger selon les domaines et les opinions. L’exemple ici s’appuie sur la résilience face à un événement de submersion marine majeur sur des territoires exposés et sensibles à court et à long terme : la Charente-Maritime et la Somme, afin d’étudier l’exhaustivité des capacités de résilience et de les comparer. Ces retours d’expérience tentent de comprendre les facteurs, les mécanismes, le processus de résilience à travers une représentation graphique baptisée «  résiliogramme  ». Les résiliogrammes reposent sur la réalisation d’entretiens semi-directifs auprès d’acteurs de terrain, de professionnels et d’organismes institutionnels qui jouent un rôle dans la dynamique des territoires. Ces entretiens abordent les thèmes du vécu, de la perception, du partage de l’information sur le risque et du savoir-faire en cas de crise. De multiples capacités constituent le processus de résilience. Toutefois celles-ci s’opposent à des temporalités, des spatialités diverses, aboutissant à des conflits pluridimensionnels. L’écart entre la résilience effective et la résilience sémantique s’accroît, donnant lieu à une gestion globale des risques et des crises composite et subcontraire au vu de l’incertitude des changements climatiques.

The study aims to highlight performed resiliency process compared to semantic analysis of resiliency concept based on literature. Resiliency definition depends on fields and opinions. This study focuses on resiliency at short and long term towards major marine flooding events on exposed and vulnerable territories: Charente-Maritime and Somme, in order to study and compare resiliency capacities. These feedbacks allow to understand resiliency factors, mechanisms, processes through a graphical representation called “resiliogram”. The method rests on semi-guiding surveys conducted on field workers, professional and institutional organisms contributing to the territory dynamism. These interviews permit to obtain the actors’ speeches according to their past, their perception, and information sharing concerning the risk and know-how during a crisis. Multiple capacities constitute the resiliency process. However, these capacities face different temporalities, spatialities leading to mutltidimensional conflicts. The gap between performed and semantic resiliencies increases leading to a partial and anachronistic global risks management, especially regarding climate changes.

document thumbnail

Par les mêmes auteurs

Sur les mêmes sujets

Sur les mêmes disciplines

Exporter en