30 novembre 2017
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Pierre Sintès, « Georges Moustaki, « La Marseillaise » et l’air du Pirée », Volume !, ID : 10.4000/volume.4610
Au cours de sa longue carrière, Georges Moustaki était réputé pour être grec, sans pour autant que cette affirmation ne soit vraiment questionnée. Pourtant, les contours de cette grécité supposée ne sont pas toujours évidents à identifier. Pour mesurer la réalité des relations entre Georges Moustaki et la Grèce, ce texte propose d’examiner la trajectoire familiale de l’artiste autant que son parcours de citoyen et d’artiste, mais aussi le contexte social et idéologique dans lequel sa carrière s’est réalisée et qui peut sembler être déterminant à plus d’un titre dans les différents discours d’identification qui l’ont entouré. Pour cela, le propos se fonde sur un corpus de chansons et d’interviews données par le chanteur ainsi que sur les quelques ouvrages consacrés à sa vie. Dans cet ensemble de sources, la Grèce apparaît souvent sous un jour paradoxal : tout à la fois terre des racines revendiquées, parfois explicitement, et lieu d’origines rêvées, imaginées, fantasmées, ou encore mobilisées en fonction de différents contextes de l’entretien à proprement parler et des périodes de la vie de l’artiste.