Les formes de distinction parmi les jeunes auditeurs de rap et de r‘n’b : d’une sociologie de la consommation à une sociologie de la réception

Fiche du document

Date

23 novembre 2020

Type de document
Périmètre
Langue
Identifiant
Source

Volume !

Organisation

OpenEdition

Licences

All rights reserved , info:eu-repo/semantics/openAccess


Mots-clés

âge / génération consumérisme / culture de masse réception capital / habitus canonisation / institutionnalisation / légitimation / hiérarchies age / generation consumerism / mass culture reception capital / habitus canonization / institutionalization / legitimization / hierarchies


Citer ce document

Florence Eloy et al., « Les formes de distinction parmi les jeunes auditeurs de rap et de r‘n’b : d’une sociologie de la consommation à une sociologie de la réception », Volume !, ID : 10.4000/volume.8603


Métriques


Partage / Export

Résumé Fr En

Cet article a deux ambitions : observer le rap et le r‘n’b à travers le prisme du public adolescent des années 2000, et construire cette observation autant par une étude de la consommation (à l’aide de données quantitatives) que par une analyse des modes d’appréhensions mobilisés (via entretiens et observations). On se donne ainsi les moyens de vérifier dans quelle mesure les musiques hip-hop et leurs auditeurs sont pris dans des logiques « classiques » de légitimité culturelle, y compris chez les plus jeunes générations et pour ces genres musicaux associés au populaire. Notre approche permet également de s’intéresser aux « prises » (ou « déprises ») spécifiquement liées à ces esthétiques musicales et dont se saisissent plus ou moins les différents adolescents.Suivant les dispositions culturelles intériorisées dans leur passé, les mêmes caractéristiques esthétiques peuvent constituer aussi bien des supports du goût que des « déprises » chez les différents auditeurs. En outre, nous montrerons que toutes les prises potentielles du rap et du r‘n’b ne bénéficient pas de la même légitimité culturelle au début des années 2010 en s’intéressant à la valeur symbolique attribuée par l’instance de légitimation que constitue l’École aux diverses franges de ces genres et à leurs différents modes d’écoute.

This article aims at observing how French teenagers of the 2000s apprehend rap and r‘n’b, by combining a quantitative study of consumption and a qualitative analysis of their listening practices. Our first goal is to understand to what extent hip-hop music and its listeners are caught up in the logic of cultural legitimacy – a question which is especially relevant within younger generations and popular musical genres. Our approach also seeks to understand teenage forms of attachment to these genres: in function of various incorporated cultural dispositions, aesthetic features can foster attachment as well as rejection. Furthermore, in the early 2010s, the various aspects of rap and r‘n’b had diverging levels of cultural legitimacy: we tackle this question by examining the specific role French schools have played in the attribution of symbolic value to different rap and r‘n’b subgenres and their various modes of listening.

document thumbnail

Par les mêmes auteurs

Sur les mêmes sujets

Sur les mêmes disciplines

Exporter en