30 novembre 2021
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Christophe Pirenne, « Les musiques populaires dans l’enseignement et la recherche musicologiques en France », Volume !, ID : 10.4000/volume.9804
C’est autour du millénaire que les universités françaises ont commencé à recruter des musicologues spécialisés dans l’étude des musiques populaires. Ceux-ci représentent aujourd’hui à peu près 7 % des musicologues actifs alors que les répertoires qu’ils étudient représentent sans doute plus de 95 % de la consommation musicale. Outre ce décalage important, on constate aussi que ces spécialistes des musiques populaires ne s’occupent presque jamais des musiques les plus populaires, soit celles qui triomphent depuis plus de 50 ans dans les hit-parades. Ce sont plutôt des spécialistes d’autres disciplines (essentiellement la sociologie et les sciences de l’information et de la communication) ainsi que les amateurs qui s’en sont emparés. Après avoir posé ces constats, l’article se focalise sur les causes et les conséquences de ce décalage entre consommation musicale et approche musicologique dans l’étude de la musique.