7 mai 2013
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Rina Cohen Muller, « À la recherche du Levant perdu : des écrivains d’Israël racontent l’Égypte », Yod, ID : 10.4000/yod.362
Romanciers israéliens originaires d’Égypte. De nombreux romans écrits par des Israéliens d’origine égyptienne – Nisim Zohar, Itzhak Goren–Gormezano et Ronit Matalon – ont été publiés depuis la fin des années 70. Ils racontent tous des histoires autobiographiques similaires : la vie simple et confortable en Égypte dans les années 40-50, le départ, la complexe d’intégration dans le melting pot israélien et la dislocation des familles. Tous ces récits se concentrent sur la mémoire et l’identité. Pour Zohar, c’est une question de souvenirs, pour Goren–Gormezano, il s’agit de nostalgie. Pour Matalon, le problème est la formation d’une identité israélienne, qui n’éradiquerait pas le passé égyptien, mais l’intégrerait dans une nouvelle construction, allant dans le sens d’une entente moyen-orientale, basée sur la vision d’une durable culture de tolérance dans la région.