27 juillet 2018
Ce document est lié à :
info:eu-repo/semantics/reference/issn/2107-5646
info:eu-repo/semantics/openAccess , https://creativecommons.org/publicdomain/zero/1.0/
« « Ubi caritas » : les établissements de soins au Moyen Âge », Calenda, le calendrier des lettres, des sciences humaines et des sciences sociales, ID : 10.58079/10ox
Dans l’Antiquité chrétienne, la caritas, c’est-à-dire l’amour du prochain, fait passer la sollicitude envers les faibles et les malades de la sphère privée au domaine public. Le cadre institutionnel de ce qui deviendra l’hôpital est défini dans le code de Justinien au VIe siècle. L’accueil des voyageurs, les soins donnés aux malades et l’assistance envers les indigents font partie des objectifs que l’Église se fixe très tôt (canon LXXV du concile de Nicée, 325). Dès le haut Moyen Âge, les évêques ont obligation de créer et d’entretenir dans leur ville un hôpital : le xenodochium. Celui de Césarée de Cappadoce, fondé vers 370 par saint Basile, évêque de la ville, nous est connu grâce à une description de Grégoire de Nazianze.