La terminologie multilingue : une aide à la maîtrise des concepts

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1994

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Meta : Journal des traducteurs ; vol. 39 no. 4 (1994)

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Tous droits réservés © Les Presses de l'Université de Montréal, 1994



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Philippe Thoiron, « La terminologie multilingue : une aide à la maîtrise des concepts », Meta: Journal des traducteurs / Meta: Translators’ Journal, ID : 10.7202/004482ar


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Le statut et le rôle de la traduction sont forcément différents selon qu'on envisage les sociétés unilingues ou les sociétés plurilingues. Dans une société unilingue la traduction substitue à un discours réputé inaccessible aux membres de la communauté un texte dans la langue vernaculaire. Dans une société multilingue, le même texte-source doit être traduit en plusieurs langues-cibles. On autorise ainsi, de facto , une approche multilingue des divers domaines de la connaissance. Un étudiant bilingue connaît la terminologie de son domaine d'étude dans deux langues, même si l'une d'elles a sa préférence. Il n'y a pas substitution d'une terminologie à une autre mais addition. La question soulevée ici concerne la valeur de cette addition. En particulier, on peut se demander si cette situation peut conduire à une meilleure maîtrise des concepts de la discipline à étudier. On se concentre ici sur les aspects formels et on suggère que la juxtaposition et l'addition d'informations extraites de la forme de termes homologues dans diverses langues sont utiles. Elles peuvent favoriser une compréhension plus fine de la structure des concepts. Enfin, grâce à l'approche comparative qu'elle induit, la terminologie multilingue peut être un vecteur non négligeable pour la prise de conscience chez les étudiants du rôle de la diversité culturelle dans les sciences et les techniques.

The status and role of translation are necessarily different, according to whether we are thinking of multilingual or unilingual societies. In a unilingual society, translation is meant to replace the original text in a foreign language by another one written in the vernacular. In a multilingual society, the same original text has to be translated into several target languages, thus allowing de facto a multilingual approach to the various fields of knowledge. When a bilingual student specializes in a field, he is familiar with its terminology in both languages, even though one language may have his preference. The essence of translation is then addition, not substitution. The question raised here deals with the value of such additions, particularly with respect to a better mastery of the concepts of the field of study. We concentrate on the formal aspects and suggest that the addition of information extracted from the morphology of homologous terms in various languages can be useful. It can help the student to gain insight into conceptual structure and make him more aware of the part played by cultural diversity in the sciences and techniques.

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