De la traduction à l’adaptation pour les jeunes : Socioanalyse du Dernier des Mohicans de James Fenimore Cooper en français

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2003

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Meta : Journal des traducteurs ; vol. 48 no. 1-2 (2003)

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Jean-Marc Gouanvic, « De la traduction à l’adaptation pour les jeunes : Socioanalyse du Dernier des Mohicans de James Fenimore Cooper en français », Meta: Journal des traducteurs / Meta: Translators’ Journal, ID : 10.7202/006956ar


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L’article examine deux types de traduction/adaptation de The Last of the Mohicans (1826) de James Fenimore Cooper : la première traduction effectuée en 1826 (et publiée la même année que l’original) par A. J. B. Defauconpret et l’une des très nombreuses adaptations, celle réalisée par Gisèle Vallerey et publiée en 1932. Cette étude sociologique (sociologie de Pierre Bourdieu revisitée en fonction de la traduction et de l’adaptation) porte d’une part sur l’oeuvre source, The Last of the Mohicans, et sur les déterminations de la culture source, de l’auteur et du texte, et d’autre part sur les déterminations de la culture cible de la traduction et de l’adaptation pour jeunes (nous prenons notre exemple d’adaptation dans la catégorie des textes pour enfants de 10 ans) et des textes traduits et adaptés sous le titre unique du Dernier des Mohicans. Il apparaît que la traduction de Defauconpret est une version quelque peu ethnocentrique du texte de Cooper et que l’adaptation pour jeunes de G. Vallerey est une version qui, exécutée à partir de la traduction de Defauconpret, constitue une adaptation très honnête de l’original. L’article se clôt sur une question fondamentale à propos de l’éthique de l’adaptation : comment un texte traduit (comme celui de Defauconpret) qui ne respecte pas l’éthique de la traduction peut-il donner lieu à un texte adapté qui, lui, répondrait à l’éthique présumée de l’adaptation ?

The article examines two types of translation/adaptation of James Fenimore Cooper’s The Last of the Mohicans (1826): the first translation implemented in 1826 (and published the same year as the original) by A. J. B. Defauconpret and one of the very many adaptations, the one by Gisèle Vallerey published in 1932. This sociological study (according to Pierre Bourdieu’s sociology revisited with translation/adaptation in mind) deals on the one hand with the source work, The Last of the Mohicans, and with the determinations of the source culture, of the author Cooper and the text, and, on the other hand, with the determinations of the target culture translation/adaptation for youth (we take our example of adaptation from the category of texts for 10 year-old children) and of translated/adapted texts under the only title of Le Dernier des Mohicans. It then appears that the Defauconpret translation is a somewhat ethnocentric (Berman) version of Cooper’s novel and that the Vallerey’s adaptation for youth is a version which, made from Defauconpret’s translation, constitutes a very honest adaptation of the original. The article ends with a fundamental question on the ethics of adaptation: how can a translated text (like Defauconpret’s), which does not comply with the ethics of translation, generate an adapted text which would nonetheless comply with the supposed ethics of adaptation?

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