La scolarisation élémentaire en Mauricie (1850-1900) : esquisse de la population scolaire et des résultats de ses apprentissages

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2002

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Revue d'histoire de l'Amérique française ; vol. 55 no. 4 (2002)

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Cet article traite de la scolarisation élémentaire dans les circonscriptions de Champlain, de Maskinongé et de Saint-Maurice pendant la deuxième moitié du XIXe siècle. L'étude montre qu'il faut attendre la fin du siècle pour que la presque totalité des enfants âgés entre sept et treize ans fréquentent l'école. Cependant, les écoliers affichent une faible assiduité tout au long de la période, sauf dans les écoles modèles et académiques. De multiples facteurs peuvent expliquer l'irrégularité de la présence en classe, surtout dans les « petites écoles » disséminées sur tout le territoire. À la pauvreté et aux corvées familiales incontournables s'ajoutent la non-obligation scolaire et le manque de formation en pédagogie du personnel enseignant. Et toutefois, l'apprentissage des matières de base, de morcelé qu'il était au milieu du siècle, devient plus complet les décennies suivantes. Si bien qu'à la fin du siècle, les élèves apprennent simultanément la lecture, l'écriture et le calcul. Pour expliquer ces évolutions discordantes, force est de revenir sur les explications ci-dessus et de proposer de nouvelles pistes de recherche.

This article deals with the pupils enrolled at the elementary schools level in the counties of Champlain, Maskinongé, and Saint-Maurice during the second part of the Nineteenth Century. The study of the school population shows that by the end of the century almost all children between seven and thirteen years of age attended school. However, with the exception of model and academic schools, such progress was undermined by the irregular presence in class, particularly in the "small schools" scattered around the countryside. Many elements can explain the situation : to the poverty or to the inevitable family chores, can be added the lack of compulsion and the poor quality of teaching. And yet, the learning of the basic subjects, which was discontinuous by the mid-19th Century, became more complete the following decades. At the end of the century, all students would finally learn simultaneously how to read, write, and calculate. Such an evolution questions the accuracy of the above explanations and implies new hypotheses.

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