An ephemeral anomaly. The metamorphoses of the Eskimo Language School: 1968-1999

Fiche du document

Auteur
Date

2005

Type de document
Périmètre
Langue
Identifiant
Relations

Ce document est lié à :
Études/Inuit/Studies ; vol. 29 no. 1-2 (2005)

Collection

Erudit

Organisation

Consortium Érudit

Licence

Tous droits réservés © La revue Études/Inuit/Studies, 2005



Citer ce document

Mick Mallon, « An ephemeral anomaly. The metamorphoses of the Eskimo Language School: 1968-1999 », Études/Inuit/Studies, ID : 10.7202/013943ar


Métriques


Partage / Export

Résumé En Fr

This is an informal history of the now defunct Eskimo Language School and its successors from 1968 to its demise in 1999. The Eskimo Language School was an institution set up by the Department of Indian Affairs and Northern Development of the federal government of Canada in order to provide Inuktitut as second language training to federal and North West Territorial employees. Private students were also admitted if there was space. It could therefore be considered an early effort to ameliorate the effects of the language shift from Inuktitut to English that was the inevitable result of the incursion of a massive southern bureaucracy into the Arctic. In addition, the school had a secondary effect on the situation as it provided a casual form of apprenticeship in applied linguistics to the young Inuit who spent time there as instructors. Its story is also that of an anomaly, a creation of the bureaucracy that escaped the usual stultifying institutional control for most of its existence. At the end of the paper there is a brief discussion of the problems involved in teaching a polysynthetic language to speakers of languages such as English and French, with suggestions for solutions.

On nous présente une histoire non officielle de ce qui est maintenant l'ancienne école de langue esquimaude et de ses successeurs, de 1968 à sa disparition en 1999. Cette institution avait été mise en place par le ministère des Affaires indiennes et du Nord canadien alors désireux d'offrir des cours d'inuktitut langue seconde aux employés du gouvernement fédéral et des Territoires du Nord-Ouest. Des étudiants du privé étaient également admis s'il restait des places. Cette initiative peut donc être considérée comme un premier effort en vue d'améliorer les conséquences du transfert linguistique de l'inuktitut à l'anglais, résultat inévitable de l'incursion massive de la bureaucratie du sud dans l'Arctique. L'école avait de plus une autre incidence sur la situation, en ce qu'elle fournissait un apprentissage informel de la linguistique appliquée aux jeunes Inuit, qui y travaillaient à titre d'assistants. Son histoire est également la relation d'une anomalie, une création de la bureaucratie qui a échappé à l'habituelle surveillance institutionnelle abrutissante pendant presque toute son existence. La fin de l'article comporte une brève analyse des problèmes de l'enseignement d'une langue polysynthétique à des locuteurs de langues, comme l'anglais et le français, et des suggestions pour les résoudre.

document thumbnail

Par les mêmes auteurs

Sur les mêmes sujets

Sur les mêmes disciplines

Exporter en