2005
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Journal of the Canadian Historical Association ; vol. 16 no. 1 (2005)
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John Sandlos, « Federal Spaces, Local Conflicts: National Parks and the Exclusionary Politics of the Conservation Movement in Ontario, 1900-1935 », Journal of the Canadian Historical Association / Revue de la Société historique du Canada, ID : 10.7202/015735ar
Souvent, le déplacement historique du peuple autochtone et non amérindien des parcs nationaux et des zones de conservation naturelles était analysé comme une imposition délibérée de l’autorité de l’état sur le peuple régionale vivant dans des régions rurales et d’hinterland. Durant le tôt vingtième siècle, les cas du Point Pelée et des parcs nationaux des îles de la baie Géorgienne indiquaient que le peuple régional avait une influence considérable sur les politiques d'emplacement ainsi que la gestion des parcs et des sites protégés. Pendant cette période, le gouvernement fédéral avait essayé d’expulser ou de sévèrement raccourcir la récolte de la faune par les aborigènes et les non aborigènes vivant dans les parcs nationaux. Souvent, ces politiques étaient le résultat d’incitations des groupes locaux de conservation avec l’intention de sauver les populations de faune ou par les promoteurs d’entreprise espérant de stimuler l'économie de tourisme locale par la création d'une terre publique plaisante. Cet article soutient que les cadres de gestion gouvernant le Point Pelée et les parcs nationaux des îles de la baie Géorgienne n'étaient pas le produit d'intérêts étroits de l'état, mais plutôt d'une politique communautaire beaucoup plus large composée des protagonistes locaux et de l’état espérant de former un environnement dans les parcs convenant à leurs propres priorités politiques.