Penser la mort, comme travail et comme besoin

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2007

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Frontières ; vol. 19 no. 2 (2007)

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Résumé Fr En

Les objets de nos pensées nous fascinent. Il nous devient alors plus difficile d’observer le processus même qui nous permet de penser ainsi que le travail d’abstraction et de condensation qu’il requiert. Par ailleurs, l’expérience que nous faisons de notre capacité de penser se vit comme un besoin, qu’il s’agisse du besoin de penser ou de celui d’arrêter de penser! La mort peut parfois faire l’objet de nos pensées, penser à la mort ou penser la mort peut parfois être expérimenté comme un besoin ; mais, ultimement, ce qui fait que nous soyons en train de penser, c’est que nous sommes engagés sans réserve dans l’activité qui consiste à vivre.

We are so enthralled by the subjects of our thoughts that we find it more difficult to observe the process that makes thinking possible or the abstraction and condensation that thinking entails. Furthermore, we experience our capacity to think as a need, whether as a need to think or a need to stop thinking ! Sometimes, the subject of our thoughts may be death, and we may sometimes experience thinking about or imagining death as a need. Ultimately, though, what makes us think is the activity of being fully alive.

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