2007
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Frontières ; vol. 19 no. 2 (2007)
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Diane Laflamme, « Penser la mort, comme travail et comme besoin », Frontières, ID : 10.7202/017490ar
Les objets de nos pensées nous fascinent. Il nous devient alors plus difficile d’observer le processus même qui nous permet de penser ainsi que le travail d’abstraction et de condensation qu’il requiert. Par ailleurs, l’expérience que nous faisons de notre capacité de penser se vit comme un besoin, qu’il s’agisse du besoin de penser ou de celui d’arrêter de penser! La mort peut parfois faire l’objet de nos pensées, penser à la mort ou penser la mort peut parfois être expérimenté comme un besoin ; mais, ultimement, ce qui fait que nous soyons en train de penser, c’est que nous sommes engagés sans réserve dans l’activité qui consiste à vivre.