Paysages extatiques vers l’au-delà

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2007

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Frontières ; vol. 19 no. 2 (2007)

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Angela Cozea, « Paysages extatiques vers l’au-delà », Frontières, ID : 10.7202/017494ar


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L’enseignement du paysage chez Montaigne se fait avec une vue sur l’avenir et les lointains de la mort. La sincérité, pour Van Gogh, est un comportement par rapport au paysage: dans cette proximité la pensée de « l’au-delà de la tombe » peut se poursuivre, la souffrance se trouve apaisée. Enfin, chez Nietzsche, le paysage est la bonne nouvelle d’un véritablement paisible, éternel au-delà. Le moment d’arrêt bienheureux d’une nature qui se suffit à elle-même, où la pensée a enfin atteint sa pause éternelle. Cet article explore le transfert que ces philosophes-artistes opèrent entre leurs expériences précoces de l’espace et le paysage au sein duquel ils imaginent leur propre mort trouver un jour abri.

Montaigne’s teachings on landscape look to the future and beyond, to the distant realm of death. For Van Gogh, sincerity is the only mode for relating to landscape, the closeness of which makes it possible to think about “beyond the grave” and find relief for one’s suffering. For Nietzsche, landscape is the good news of a truly peaceful, eternal beyond, the moment of blissful abandon by a self-sufficient nature, in which thinking reaches its eternal pause. This article explores the transference that these philosopher-artists make between their early experience of space and the landscape they imagine as the scene for their own death.

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