Ipséité et passivité : le montage narratif du soi (Paul Ricoeur, Wilhelm Schapp et Antonin Artaud)

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2007

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Tous droits réservés © Laval théologique et philosophique, Université Laval, 2007

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Le phénomène de la vie — toujours mienne ou tienne — se donne à voir et à comprendre dans sa cohésion et son identité propre à partir d’un montage narratif. C’est l’hypothèse qu’explore cet article en tâchant de déterminer si ce montage narratif renvoie à un « coup monté », comme le suggère Artaud, ou s’il s’agit, selon l’analyse très différente de Ricoeur, d’une intrigue dans laquelle un personnage, intriqué dans ses propres expériences, lutte contre l’éparpillement de soi, ou encore, comme chez Schapp, si chacun est empêtré dans ses histoires et dans celles des autres, sans pouvoir s’atteindre autrement qu’à travers ces empêtrements.

The phenomenon of life — yours, or mine always — is given to be seen or to be understood in its cohesion and in its proper identity through a narrative “montage”. This is the hypothesis which this article explores in trying to determine if the narrative montage refers to a “staged coup”, as Artaud suggests, or if instead it is not, following the very different analysis by Ricoeur, a plot in which the character, entangled in his or her own experiences, fights against the scattering of the self, or again, as according to Schapp, if each person is not simply involved in his or her own stories as well as in those of others, with no other means of reaching himself or herself than through such tangles.

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