Le travail du temps dans la cure psychanalytique : le corps-analyste comme kolossos

Fiche du document

Date

2008

Discipline
Type de document
Périmètre
Langue
Identifiant
Relations

Ce document est lié à :
Filigrane : Écoutes psychothérapiques ; vol. 17 no. 1 (2008)

Collection

Erudit

Organisation

Consortium Érudit

Licence

Tous droits réservés © Santé mentale au Québec, 2008



Citer ce document

Céline Masson, « Le travail du temps dans la cure psychanalytique : le corps-analyste comme kolossos », Filigrane: Écoutes psychothérapiques, ID : 10.7202/018789ar


Métriques


Partage / Export

Résumé 0

Dans cet article, il s’agira d’interroger le corps dans la séance d’analyse et ce qu’il implique comme dimension temporelle. Cette création d’un lieu analytique est aussi l’advenue d’un corps de présence, un corps s’incarnant dans le lieu de mémoire qu’inaugure le lieu de l’analyse. Le lieu pour un temps et un corps dans l’espace redessine le corps des pulsions et c’est bien dans la parole que toutes les dimensions temporelles se conjuguent au présent, là dans les séances et dans leur entre-deux. Lorsque des images surgissent dans le transfert, c’est une pulsation qui apparaît, un mouvement pulsionnel qui réactive ces images dans le temps. Les images fixes sont des images qui sidèrent, rendent difficiles la venue d’autres images et empêchent le mouvement de la pensée. Les images en mouvement créent du lieu en recréant du lien et l’analyste est ce corps en présence qui permet la dé-sidération et la relance du désir par l’installation d’un cadre (temps et lieu). Dans ce mouvement de va-et-vient de la présence-analyste, le sujet fait l’épreuve de la perte et du manque, de l’absence et de la présence d’un corps-aliment.

document thumbnail

Par les mêmes auteurs

Sur les mêmes sujets

Sur les mêmes disciplines

Exporter en