Intériorité/plasticité. La théorie de la mise en scène de S. M. Eisenstein

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2001

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Cinémas : Revue d'études cinématographiques ; vol. 11 no. 2-3 (2001)

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Maria Tortajada, « Intériorité/plasticité. La théorie de la mise en scène de S. M. Eisenstein », Cinémas: Revue d'études cinématographiques / Cinémas: Journal of Film Studies, ID : 10.7202/024854ar


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Se référant à Freud, Eisenstein réfléchit, dans les années trente, à l'idée d' « acte manqué » dans le jeu de l'acteur et l'associe à ce que Stanislavski appelle le « sous-texte ». Dans « Mise en jeu et mise en geste », il s'y réfère pour construire un principe de jeu à travers l'étude détaillée d'une scène de L'Idiot de Dostoïevski. Cette question concerne le passage de l'intériorité de l'acteur-personnage à sa mise en geste dans l'espace. Ni soumis à la rationalité de l'intention de Meyerhold en 1936 (voir par exemple « Chaplin et le chaplinisme »), ni rivé à la quête des « souvenirs affectifs » de Stanislavski, Eisenstein conçoit sa propre théorie de la mise en scène en accordant à l'intériorité, à ce qu'il appelle « interne », un sort très particulier.

In the 1930s Eisenstein took up Freud's idea of the "parapraxis" and considered it in relation to acting and to what Stanislavsky called the "sub-text." In "Acting and Gesturing," Eisenstein set out to construct a principle of acting through the detailed study of a scene from Dostoevsky's The Idiot. Eisenstein's interest lies in the movement from the inferiority of the actor-character to his or her gestures in space. Here Eisenstein is neither constrained by the rationality of purpose found in Meyerhold's 1936 article "Chaplin and Chaplinism," nor fixated on Stanislavsky's search for "emotional memories." Instead, Eisenstein conceives of his own theory of "mise-en-scène" by confering to inferiority, or what he calls "internal," a very special function.

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