The Wheat Staple and Upper Canadian Development

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1978

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Historical Papers ; vol. 13 no. 1 (1978)

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Douglas McCalla, « The Wheat Staple and Upper Canadian Development », Historical Papers / Communications historiques, ID : 10.7202/030475ar


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On a dit, et sans doute avec raison, que le commerce du blé fut à la base du développement économique du Haut-Canada. Cependant, si l'on tente d'organiser la masse des données accumulées à date de façon à construire un modèle qui rende compte à la fois du progrès économique et de sa chronologie, de multiples difficultés surgissent en ce qui concerne la séquence des changements et la place qu'y a pris le blé, particulièrement, le blé exporté. Par exemple, si le blé exporté a engendré le développement qu'est-ce donc qui a permis qu'on en produise autant? N'est-il pas possible que ces facteurs antérieurs soient plus en mesure d'expliquer le processus du progrès économique? Ce sont là les questions que se pose l'auteur en examinant la situation et les événements de la décennie 1830. Ce qui frappe, au départ, c'est que la période 1832-1838 augure mal pour le Haut-Canada à cause des bonnes récoltes en Grande-Bretagne. Pourtant, la population augmente régulièrement de même que Ie nombre d'acres en culture. L'habitant emprunte pour continuer de produire et l'auteur y voit la preuve que, d'une part, l'endettement est considéré comme une stratégie d'investissement raisonnable et que, d'autre part, il existe un autre marché pour le blé haut-canadien à l'époque, en l'occurence, celui du Bas-Canada. Autre problème: l'on constate que le blé n'est pas nécessairement à la base du développement d'autres secteurs; ainsi, les canaux se construisent pour des motifs militaires, et ce, bien avant les bonnes récoltes de 1829-1831. Il ne s'agit là que de quelques exemples que l'auteur apporte à l'appui de son assertion première selon laquelle la question du blé ne peut suffire à expliquer le développement économique du Haut-Canada. Il suggère donc de recourir à une approche différente par l'étude de l'investissement. Celle-ci, dit-il, rendra mieux compte de la place des capitaux britanniques dans l'économie haut-canadienne, des mécanismes de crédit et de la gamme des activités commerciales. Il insiste, de plus, sur l'importance d'établir une véritable chronologie du progrès économique: alors seulement sera-t-il possible d'étudier les phases du progrès et leur intensité respective.

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