“Jill Canuck”: CWAC of All Trades, But No “Pistol Packing Momma”

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1978

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Historical Papers ; vol. 13 no. 1 (1978)

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Ruth Roach Pierson, « “Jill Canuck”: CWAC of All Trades, But No “Pistol Packing Momma” », Historical Papers / Communications historiques, ID : 10.7202/030480ar


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Pendant la deuxième guerre mondiale, on admet des femmes dans les forces armées canadiennes. Cette incidence a-t-elle amélioré de quelque façon le statut de la femme au pays? C'est la question que se pose l'auteur en examinant quatre aspects du problème. Elle s'attarde d'abord aux circonstances qui ont amené les femmes à faire partie de l'armée, puis, elle s'enquiert des divers postes qu'on leur a offerts de même que des salaires et bénéfices qu'elles en ont retirés, enfin, elle s'interroge sur la place que ces femmes ont occupée dans la hiérarchie militaire.Il appert donc que la présence féminine dans les forces armées repose sur la coïncidence de deux facteurs: le désir de certains groupes de femmes de servir leur pays d'une part, et, l'insuffisance croissante du personnel masculin d'autre part. Toutefois, admission n'est pas synonyme d'intégration; on admet des femmes dans l'armée, mais, on les affecte à des postes ou ouvrages que l'on considère comme propres à leur sexe : travail de cuisinière, de téléphoniste, de secrétaire ou de commis; ces postes, d'ailleurs, seront toujours moins rémunérés que ceux de leurs homologues masculins, les femmes ne recevant, à travail égal, qu'entre soixante-six à quatre-vingt pour cent du salaire de l'homme.Cette inégalité est tout aussi manifeste dans la hiérarchie: si haut que soit le poste de commande qu'une femme détienne, son autorité ne s'applique qu'à la gent féminine et elle est toujours subordonnée à l'homme du même rang. Somme toute, selon l'auteur, la présence de la femme dans les forces armées n'a rien changé aux rôles traditionnels de l'un et l'autre sexe au pays.

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