Family Coresidence in Canada in 1871: Family Life‑Cycles, Occupations and Networks of Mutual Aid

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1983

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Historical Papers ; vol. 18 no. 1 (1983)

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Gordon Darroch et al., « Family Coresidence in Canada in 1871: Family Life‑Cycles, Occupations and Networks of Mutual Aid », Historical Papers / Communications historiques, ID : 10.7202/030898ar


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Depuis les dernières années, les problèmes relatifs à la maisonnée ont assumé une place de plus en plus prépondérante en histoire sociale. Des recherches récentes ont d'ailleurs démontré que, loin d'être réduites à leur état nucléaire de par les impératifs du capitalisme industriel, les maisonnées ont au contraire gagné en complexité en plusieurs endroits au début de la période d'industrialisation. Ainsi, dans plusieurs maisonnées du XIXe siècle, la famille nucléaire fut augmentée de d'autres membres de la parenté, de pensionnaires ou même de locataires. Voire, certaines maisonnées ont été encore plus complexes puisqu'elles étaient formées de plus d'une famille ou de plus d'un couple non apparentés. Ce sont ces derniers aspects de la complexité des maisonnées que les auteurs privilégient dans cet article.A partir d'un échantillonnage de 10 000 maisonnées tiré du recensement canadien de 1871, ils étudient les quelque 1022 ménages composés de plus d'un couple ou de plus d'une famille non liés par des liens de parenté. Dans un premier temps, l'analyse porte sur la répartition de ces maisonnées par province, sur leur appartenance aux milieux rural ou urbain et sur la composition même des familles qu'elles comprenaient. Dans un deuxième temps, les auteurs étudient l'incidence possible de la présence parmi elles de membres d'une famille-souche en dépit de noms différents: par exemple, celle d'une fille et de son époux vivant avec les parents de celle-ci. Ils se penchent ensuite sur les cycles de vie de ces familles et, enfin, ils examinent les différents aspects des rapports qui ont pu les lier en relevant, entre autres éléments, l'occupation des chefs de famille et leur origine ethnique.Il ressort de tout ceci que la corésidence de familles non apparentées était beaucoup plus répandue au pays qu'on ne l'avait soupçonné jusqu'à date. De plus, la composition des maisonnées était également plus complexe que ce que l'on avait escompté. Bien souvent, en effet, les familles qui corésidaient comptaient des adolescents en âge de travailler et, parfois aussi, ces familles étaient issues d'un milieu bourgeois. En somme, ce sont là des incidences qui obligent à remettre en question certaines idées reçues et, en particulier, celle qui veut que les familles du XIXe siècle n'aient corésidé que dans des moments de difficultés économiques.

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