Campaigns to Capture Young Minds: A Look at Early Attempts in Colonial Mexico and New France to Remold Amerindians

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1987

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Historical Papers ; vol. 22 no. 1 (1987)

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Résumé En Fr

Both French and Spanish authorities saw the education of Amerindians as an essential tool in assimilating them to European ways. Both groups thought that the natives were either uneducated, and therefore clean slates for new teachings, or else sufficiently capable of understanding the superiority of foreign ways. In either case, education was the necessary vehicle for turning the natives towards European habits and norms of behaviour. The approach of each group was different. The Spanish, through the Franciscans, were able to take over an existing system, altering it to suit their own needs. They therefore devised a sophisticated system of institutions quickly, establishing a college by 1536. These efforts enjoyed a huge initial success, largely because the natives in their defeat experienced little difficulty in substituting one set of authority figures for another set already found wanting. The French were not conquerers, and did not face a native society in crisis, as had the Spanish. The French Franciscan friars also initiated christianizing education quickly after first settlement, but the Jesuits superceded them within two decades. The natives agreed to their ministrations because the French made it a condition of trade. Huron society differed radically from that of the Mexico, in its egalitarian structure and flexible institutions. The Huron, an unconquered people in a transitional phase of social and economic life, treated the missionaries as guests and often dictated the conditions of contact. In spite of quite different circumstances, the educational efforts of both groups seem to have reached a similar conclusion: native groups were neither as maleable nor as easy to assimilate as the Europeans had thought.

Les colonisateurs français et espagnols s'entendaient pour voir dans l'éducation des Amérindiens un outil indispensable d'assimilation. Des deux côtés, ils pensaient que les autochtones étaient soit sans éducation, constituant dès lors un terrain propice à de nouveaux apprentissages, ou bien qu'ils étaient en mesure de comprendre la supériorité de l'éducation étrangère. Dans les deux cas, l'éducation était l'instrument nécessaire si l'on voulait voir les autochtones s'adapter aux us et coutumes des Européens. L'approche de chaque groupe était différente. Les Espagnols, par l'intermédiaire des Franciscains, furent à même de reprendre un système existant et de le modifier selon leurs propres besoins. Ils développèrent donc rapidement un savant réseau d'institutions scolaires, établissant un collège vers 1536. Leurs efforts obtinrent un immense succès, surtout parce que les autochtones conquis montrèrent peu de difficulté à passer d'une autorité à une autre qui correspondait à leurs désirs. Les Français ne se présentaient pas en conquérants, et ils n 'eurent pas, comme les Espagnols, à affronter une société autochtone en crise, les Récollets français entreprirent l'éducation chrétienne dès leur premier établissement. Puis les Jésuites leur succédèrent en moins de vingt ans. Les autochtones acceptèrent leur ministère parce que les Français en faisaient une condition du commerce. Les Hurons différaient radicalement des Indiens du Mexique par leur organisation démocratique et par la souplesse de leurs institutions. Ce n'est pas en peuple conquis que les Hurons entrèrent dans cette phase de transition de leur vie sociale et économique. Ils traitèrent les missionnaires comme des hôtes et dictèrent souvent les conditions des échanges. En dépit de circonstances bien différentes, les efforts des deux groupes touchant l'éducation arrivèrent au même résultat; les autochtones ne furent ni aussi maleables ni aussi faciles à assimiler que les Européens l'avaient pensé.

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