Quatre-Vingt-Neuf Revisited: Social Interests and Political Conflict in the French Revolution

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1989

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Historical Papers ; vol. 24 no. 1 (1989)

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George C. Comninel, « Quatre-Vingt-Neuf Revisited: Social Interests and Political Conflict in the French Revolution », Historical Papers / Communications historiques, ID : 10.7202/030995ar


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Résumé En Fr

Fifty years after its publication, Quatre-Vingt-Neuf — Georges Lefebvre's classic statement of the social interpretation of the French Revolution — is widely thought to have been discredited. Revisionist historians have effectively challenged the idea that the bourgeoisie was a revolutionary capitalist class overthrowing feudalism, and this has been taken to repudiate both Lefebvre's interpretation and Marxist history generally.Yet the new revisionist orthodoxy has been unable to provide a credible alternative account of the origins and course of the Revolution. A “new” social interpretation is therefore suggested which, ironically, is very close to that originally offered by Lefebvre for, while the idea of a bourgeois-capitalist class revolution clearly is refuted by the historical evidence, a return to Quatre-Vingt-Neuf reveals that this concept did not play a central role in Lefebvre's account. Nor is it integral to Marx's historical materialist method of analysis. Indeed, a fresh historical materialist class analysis of the ancien régime supports a very different social interpretation than that of “bourgeois revolution,” one largely consistent with Lefebvre's interpretation of the complex but integral social revolution unleashed in 1789.

Cinquante ans après sa publication, l'oeuvre devenue classique de Georges Lefebvre sur l'aspect de la Révolution française. Quatre-vingt-neuf, est fortement discréditée. Les historiens révisionnistes ont en effet remis en question l'interprétation voulant que la bourgeoisie ait été une classe capitaliste révolutionnaire qui voulait renverser la féodalité. Ils désavouaient ainsi et la thèse de Lefebvre et l'histoire marxiste en général, sans arriver, cependant, à proposer une alternative plausible sur l'origine et le déroulement de la révolution.Nous présentons une « nouvelle » interprétation sociale de la Révolution qui, ironiquement, se situe très près de celle de Lefebvre. Il faut admettre que l'idée de Lefebvre à laquelle s'attaquent clairement les révisionnistes n'est pas au centre de son oeuvre. Pas plus, d'ailleurs, qu'elle ne résume la méthode d'analyse historico-matérialiste de Marx. Dans une toute nouvelle analyse de l'Ancien régime, le marxisme offre, en effet, une interprétation sociale fort différente de la thèse de la révolution bourgeoise, une interprétation qui rappelle celle que fait Lefebvre du caractère complexe mais essentiellement social de 1789.

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