Les caisses populaires acadiennes du Nouveau-Brunswick : genèse et développement, 1930‑1950

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1989

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Historical Papers ; vol. 24 no. 1 (1989)

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Jean Daigle, « Les caisses populaires acadiennes du Nouveau-Brunswick : genèse et développement, 1930‑1950 », Historical Papers / Communications historiques, ID : 10.7202/030996ar


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Divers facteurs et organismes influencent, de façon différente mais complémentaire, la diffusion du coopératisme chez les Acadiens du Nouveau-Brunswick. Une des causes premières de son implantation est certes la nécessité d'établir un programme de restauration sociale suite aux mutations de l'économie mondiale au début du 20e siècle. En deuxième lieu, les élites locales (clergé, agronomes) s'impliquent à soulager les maux les plus évidents de la crise en encourageant l'éducation des adultes. La diffusion des cercles d'études et la participation d'un grand nombre de personnes à leurs travaux témoignent du succès remporté par les promoteurs.L'existence de sociétés religieuses comme l'Association catholique de la jeunesse canadienne (A CJC)) et le travail discret des chancelleries de l'Ordre de Jacques-Cartier facilitent la diffusion de la coopération. La pénétration plus importante du mouvement s'explique en partie par la situation minoritaire des Acadiens dans la province : la coopération se révèle comme un moyen qui permet de contrôler un secteur jusque-là négligé : l'économie. Les petits producteurs de la terre et de la mer peuvent s'adapter aux nouveaux rapports économiques de l'heure.

Several factors and groups influenced, in different but complementary ways, the spread of the cooperative movement among the Acadians of New Brunswick. Certainly one of the most important causes was the clear necessity for social reconstruction in the aftermath of the upheavals caused by world-wide economic dislocation during the first decade of the twentieth century. The local élite — the clergy and those specially trained in agriculture — also sought to ameliorate the most obvious social ills by supporting programmes of adult education. The growth of study groups and the participation of a large number of persons in them bore witness to the success achieved by the idea's promoters.The existence of religious organizations, such as the ACJC, the “Association catholique de la jeunesse canadienne,” and the discreet efforts of the leadership of the “Ordre de Jacques-Cartier” encouraged the spread of cooperativism. The minority status of the Acadians within New Brunswick also helps to explain the popularity of the movement, for cooperation appeared to be a strategy which would allow Acadians to control a hitherto-neglected aspect of their lives, their economic condition. Farmers and fishermen alike could therefore adjust over time to new economic circumstances.

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