Selling Beaver Skins in North America and Europe, 1720-1760: The Uses of Fur-Trade Imperialism

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1990

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Journal of the Canadian Historical Association ; vol. 1 no. 1 (1990)

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Thomas Wien, « Selling Beaver Skins in North America and Europe, 1720-1760: The Uses of Fur-Trade Imperialism », Journal of the Canadian Historical Association / Revue de la Société historique du Canada, ID : 10.7202/031021ar


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Résumé En Fr

Historians have tended to assume that, during the last decades of French rule in Canada, competition in the fur trade and the imperial contest in North America ran along the same lines. The posts of the rival empire on Hudson Bay or south of Lake Ontario are thought to have posed the main threat to the fortunes of the Montreal-based traders established in the heart of Indian lands. This article assesses the evidence for price competition between such distant antagonists in the trade in beaver. Owing to the Compagnie des Indes' pricing policies, this commodity usually fetched a lower price in the French trading system than it did in the one centred on London. There is little sign of a response in the distribution of beaver receipts to changes in the intercolonial price differential. This suggests that Canadian merchants exaggerated the force of foreign competition in order to lend weight to their appeals to the state for an increase in the price of beaver. The paper concludes that the obsession with the external foe, which the official sources have transmitted to historians, has obscured the internal dynamic of the Canadian fur trade during these years.

Les historiens supposent généralement que pendant les dernières décennies du Régime français au Canada, la concurrence dans le commerce des fourrures suivait les lignes deforce de la rivalité impériale en Amérique du Nord. Situés sur la baie d'Hudson ou au sud du lac Ontario, les postes de l'empire adverse auraient constitué la principale menace pour les commerçants montréalais établis au coeur du pays indien. Cet article cherche les traces d'une telle concurrence à distance dans le commerce du castor. Il s'agit là d'une fourrure que les politiques de la Compagnie française des Indes rendaient moins chère dans le système commercial français que dans celui centré sur Londres. Or la distribution des recettes du castor entre les concurrents se montre peu sensible aux fluctuations dans cette différence intercoloniale des prix ; il semble bien que les marchands canadiens aient brandi l'épouvantait du concurrent étranger afin d'ajouter du poids à leurs demandes faites à l'Etat d'augmenter le prix du castor. Une conclusion s'impose : cette obsession d'un ennemi externe, transmise aux historiens par les sources officielles, a obscurci la dynamique interne du commerce canadien des fourrures au cours de cette période.

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