Quelles histoires, les « sciences de gestion » racontent-elles à l’humanité ?

Fiche du document

Auteur
Date

2009

Type de document
Périmètre
Langue
Identifiant
Relations

Ce document est lié à :
Management international ; vol. 13 no. 3 (2009)

Collection

Erudit

Organisation

Consortium Érudit

Licence

Tous droits réservés © Management international / International Management / Gestión Internacional, 2009




Citer ce document

Andreu Solé, « Quelles histoires, les « sciences de gestion » racontent-elles à l’humanité ? », Management international / International Management / Gestiòn Internacional, ID : 10.7202/037830ar


Métriques


Partage / Export

Résumé Fr En Es

Soulignant le caractère liberticide des histoires que les enseignants et chercheurs en « sciences de gestion » racontent, l’auteur (se référant à la théorie de l’homme qu’il a élaborée à partir de contributions issues de la philosophie, de l’histoire, de l’ethnologie et de la théorie de l’évolution) précise que ces narrations justifient un monde organisé par et pour l’entreprise, et finalement le bonheur totalitaire que cette organisation répand sur la terre. A ces récits, il oppose le voyage dans les textes (de Darwin, par exemple) qui nous aident à recouvrer notre liberté – qu’il appelle « imagination créatrice de monde » – et par conséquent notre responsabilité.

Stressing the liberty killing nature of stories professors and researchers in « management science » tell, the author (referring to the theory of Man he elaborated from philosophical, historical, ethnological and the theory of evolution contributions) specifies that these narratives substantiate a world organized by and for firms, and finally, the totalitarian happiness this organization sheds on earth. Instead of these stories, he proposes to wander about texts (from Darwin for example) that help us to regain our liberty – that he calls « world-generating imagination » – and thereby our responsibility.

Al subrayar el carácter liberticida de las historias que cuentan los profesores e investigadores especializados en « ciencias de gestión », el autor (refiriéndose a la teoría del hombre que elaboró a partir de referencias en filosofía, historia, etnología y teoría de la evolución) precisa que tales narraciones justifican un mundo organizado por y para la empresa, y finalmente la felicidad totalitaria que tal organización difunde por el planeta. Opone a estos relatos, el viaje por los textos (de Darwin por ejemplo) que nos ayudan a recobrar nuestra libertad – que llama « imaginación creadora de mundo » – y, por consiguiente, nuestra responsabilidad.

document thumbnail

Par les mêmes auteurs

Sur les mêmes sujets

Sur les mêmes disciplines

Exporter en