De la prévention du suicide comme une question sociologique

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2008

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Frontières ; vol. 21 no. 1 (2008)

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Matthieu Lustman, « De la prévention du suicide comme une question sociologique », Frontières, ID : 10.7202/037870ar


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Historiquement approché à travers le prisme de la morale (théologie, philosophie), le suicide relève depuis le XIXe siècle de l’analyse scientifique (psychiatrie, sociologie…). Son étude est-elle pour autant objective, exempte de croyance ? Il s’agit ici d’interroger la démarche scientifique : ne faut-il voir dans le suicide qu’un problème social à résoudre ou l’analyser comme un problème sociologique, un fait social total ? Étudier, par exemple, suicidologie et prévention du suicide dans l’ensemble de leurs dimensions, et pas uniquement dans une logique d’évaluation, permet de révéler valeurs, normes, facteurs socioculturels sous-jacents influençant théorie et pratique des soignants, d’observer comment les individus intègrent les enjeux de prévention et de sortir de l’aporie des critiques paradoxales adressées à la prévention (inefficacité / contrôle social) en montrant son rôle d’agent de transformation sociale.

Historically, the study of suicide was coming through the prism of morality (theology, philosophy). Since the 19th century, suicide is studied with a scientific approach (psychiatry, sociology). Is that study nevertheless objective, and free of belief ? We have to question the scientific approach : should we see in suicide, a social problem to solve or should we analyze it as a sociological problem ? Considering for example suicidology and suicide prevention, in all their dimensions and not only in an assessment approach, can reveal values, standards, cultural factors underlying, influencing theory and practice of health care ; this can permit to observe how individuals include the questions of prevention, and break the paradoxical aporia criticism directed at prevention (inefficiency, social control) showing its role as an agent of social change.

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