Flexibility : Whose Choice Is It Anyway?

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2009

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Relations

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Relations industrielles ; vol. 64 no. 4 (2009)

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Isik U. Zeytinoglu et al., « Flexibility : Whose Choice Is It Anyway? », Relations industrielles / Industrial Relations, ID : 10.7202/038873ar


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Résumé En Fr Es

This paper examines whether flexible work schedules in Canada are created by employers for business reasons or to assist their workers achieve work-life balance. We focus on long workweek, flextime, compressed workweek, variable workweek length and/or variable workweek schedule. In the last three decades, two streams of literature have emerged on flexibility. One stream of literature discusses flexibility as demand-driven, that is, a strategic initiative of employers to enhance the business requirements of the firm. The other stream of literature discusses flexibility as supply-driven, where employees have the ability to influence the decisions about the nature of their work schedules and where employees, especially women, demand flexible work schedules for work-life balance. Thus, we ask are flexible work schedules created for business reasons or to assist workers achieve work-life balance?Statistics Canada’s 2003 Workplace and Employee Survey data linking employee microdata to workplace (i.e., employer) microdata are used in the analysis. Results show that more than half of the workers covered in this data have at least one of the five specified types of flexible work schedules. Approximately 5% of workers have a long workweek, 36% have flextime, 7% a compressed workweek, 13% a variable workweek length, and 16% a variable workweek schedule. Only two in five Canadians have a standard work schedule. Employment status, unionized work, occupation, and sector are factors consistently associated with flexible work schedules. Personal characteristics of marital status, dependent children, and childcare use are not significantly associated with flexible work schedules, while females are less likely to have a flexible work schedule than males. Overall, results suggest that flexible work schedules are created for business reasons rather than individual worker interests. Thus, if public policy makers are committed to facilitating workers’ work-family-life balance interests, then our results suggest that separate policy initiatives designed specifically for workers will be required.

Cet essai cherche à établir si les horaires de travail flexibles sont mis en place par les employeurs pour des raisons d’affaires ou pour aider les travailleurs à concilier le travail et leur vie personnelle. Nous avons considérés différents horaires de travail : la longue semaine de travail (48 heures et plus), l’horaire variable, la semaine de travail comprimée, la semaine de travail de longueur variable et l’horaire de travail variable d’une semaine à l’autre. Au cours des trois dernières décennies, deux courants de pensée ont émergé sur la flexibilité. Un premier courant analyse la flexibilité sous l’angle de la demande, c’est-à-dire comme une initiative stratégique des employeurs pour mieux répondre aux besoins de l’entreprise. L’autre courant considère plutôt la flexibilité du point de vue de l’offre, c’est-à-dire que les salariés disposeraient d’une certaine marge de manoeuvre pour exercer une influence sur les décisions touchant leurs horaires de travail, et plus particulièrement les femmes pour un meilleur équilibre travail-famille. Alors, nous nous demandons si les horaires de travail ont été créés pour des raisons d’affaires ou pour aider les travailleurs à atteindre un équilibre travail-famille ?Des données statistiques provenant de l’Enquête sur le milieu de travail et les employés de Statistique Canada de 2003 ont été retenues pour l’étude car elles contiennent des micro-données concernant un salarié et son lieu de travail. Les résultats obtenus montrent que plus de la moitié des travailleurs couverts par l’enquête possèdent au moins un des cinq types d’horaire de travail flexible : environ 5 % des travailleurs ont une longue semaine de travail; 36 % bénéficient de l’horaire variable; 7 % ont une semaine de travail comprimée; 13 % ont semaine de travail de longueur variable; enfin, 16 % possèdent un horaire variable d’une semaine à l’autre. Seulement deux Canadiens sur cinq jouissent d’une semaine de travail normale. Le statut d’emploi, la nature syndiquée du travail, l’occupation et le secteur d’activité sont des facteurs qu’on retrouve constamment associés aux horaires flexibles. Des caractéristiques personnelles telles que l’état matrimonial, les enfants en bas âges et le soin des enfants ne sont pas significativement associées à des horaires de travail flexibles, et les femmes sont moins susceptibles de bénéficier d’horaires flexibles que les hommes. Dans l’ensemble, les conclusions laissent croire que les horaires de travail flexibles sont crées pour des raisons d’affaires plutôt que pour tenir compte des intérêts individuels des travailleurs. Par conséquent, si nous voulons faciliter l’équilibre travail-vie personnelle, il faudrait des politiques publiques spécifiques à cet égard.

Este ensayo intenta establecer si los horarios de trabajo flexibles son implantados por los empleadores por razones de negocio o por deseo de ayudar a sus trabajadores a conciliar el trabajo y la vida personal. Hemos considerado diferentes horarios de trabajo: la semana larga de trabajo (48 horas y más), el horario variable, la semana comprimida de trabajo, la semana de trabajo con duración variable y el horario variable de trabajo de una semana a otra. Durante las tres últimas décadas, han emergido dos corrientes de pensamiento sobre la flexibilidad. La primera corriente analiza la flexibilidad desde la perspectiva de la demanda, es decir como una iniciativa estratégica de los empleadores para responder mejor a las necesidades de la empresa. La otra corriente considera la flexibilidad más bien desde el punto de vista de la oferta, sugiriendo que los asalariados disponen de cierto margen de juego para ejercer una influencia sobre las decisiones relativas a sus horarios de trabajo en miras a alcanzar un mejor equilibrio trabajo – familia, y muy particularmente en el caso de las mujeres. Nos interrogamos entonces a saber si los horarios de trabajo han sido creados por razones empresariales o para ayudar a que los trabajadores alcancen un equilibrio trabajo – familia.Hemos retenido para el estudio los datos estadísticos provenientes de la Encuesta sobre el medio de trabajo y los empleados realizada por Estadística Canadá en 2003 pues ellos contienen micro-datos concernientes al asalariado y su medio de trabajo. Los resultados obtenidos muestran que más de la mitad de los trabajadores cubiertos por la encuesta poseen al menos uno de los cinco tipos de horario de trabajo flexible: cerca de 5% de los trabajadores tienen una semana larga de trabajo; 36% benefician del horario variable; 7% tienen una semana comprimida de trabajo; 13% tienen la semana de trabajo a duración variable; finalmente, 16% poseen un horario variable de semana en semana. Solo dos canadienses sobre cinco disfrutan de una semana normal de trabajo. El estatuto de empleo, la condición sindicaliza del empleo, la ocupación y el sector de actividad son factores que se encuentran constantemente asociados a los horarios flexibles. Ciertas características personales como el estado matrimonial, la presencia de niños de corta edad y el cuidado de niños no son asociados de manera significativa a los horarios flexibles de trabajo y las mujeres son menos susceptibles de beneficiar de horarios flexibles comparativamente a los hombres. En general, las conclusiones dejan pensar que los horarios flexibles de trabajo son creados mucho más por razones empresariales que por consideración de los intereses individuales de los trabajadores. Por consecuencia, si se quiere facilitar el equilibrio trabajo – vida personal, es necesario promover políticas públicas especificas a este propósito.

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