Le « projet multithéâtral » : Transformations intermédiales des scènes italiennes contemporaines

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2008

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Intermédialités : Histoire et théorie des arts, des lettres et des techniques ; no. 12 (2008)

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Erica Magris, « Le « projet multithéâtral » : Transformations intermédiales des scènes italiennes contemporaines », Intermédialités: Histoire et théorie des arts, des lettres et des techniques / Intermediality: History and Theory of the Arts, Literature and Technologies, ID : 10.7202/039231ar


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Cet article s’intéresse à un mode de création théâtrale systématisé par les compagnies expérimentales italiennes de la « Génération 90 » au début du 21e siècle, que nous proposons d’appeler « projet multithéâtral » : l’artiste de théâtre conçoit la création comme un processus de longue ou moyenne durée, dans lequel il avance par étapes, en réalisant non seulement des spectacles, mais en se consacrant aussi à d’autres formats artistiques. Dans l’histoire des compagnies, la mise en oeuvre de cette méthode de travail correspond à l’affirmation de l’usage des technologies numériques du son et de la vision. À travers l’observation de deux exemples, le projet L’ospite (Le visiteur, 2003-2004), réalisé par la compagnie Motus de Daniela Nicolò et Enrico Casagrande, d’après Petrolio (Pétrole, 1972-1975) et Teorema (Théorème, 1968) de Pier Paolo Pasolini, et le projet Ada, cronaca familiare (Ada, chronique familiale, 2002-2006) réalisé par la compagnie Fanny & Alexander de Chiara Lagani et Luigi De Angelis d’après le roman de Vladimir Nabokov Ada or Ardor: a Family Chronicle (Ada ou l’ardeur, 1969), nous allons nous interroger sur les enjeux du « projet multithéâtral » par rapport à l’intermédialité numérique au théâtre.

This article discusses a theatre creation process which has been systematized by the experimental Italian companies of the “Generation 90,” at the beginning of the 21st century, and whose name would be, as we propose, “Multitheater Project”: the theatre artist conceives creation as creative process, whether of long or of medium duration, in which he moves forward step by step, not only by producing shows, but also by working with other artistic media. In regard to the history of companies, the application of such a working method happens with the affirmation of the use of digital technologies of sound and vision. In this article, we will raise issues about the relationships between the “Multitheater Project” and digital intermediality in theatres, by considering two examples: the L’ospite project (Le visiteur, 2003-2004), produced by Daniela Nicolò and Enrico Casagrande’s Motus company and inspired by Pier Paolo Pasolini’s Petrolio (Pétrole, 1972-1975) and Teorema (Théorème, 1968), and the Ada, cronaca familiare project (Ada, chronique familiale, 2002-2006), produced by Chiara Lagani and Luigi De Angelis’ Fanny & Alexander company, based on Vladimir Nabokov’s novel Ada or Ardor: a Family Chronicle (Ada ou l’ardeur, 1969).

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