L’habitude performative : Ou la « routine » créatrice

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2010

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Protée ; vol. 38 no. 2 (2010)

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Jean-Didier Urbain, « L’habitude performative : Ou la « routine » créatrice », Protée, ID : 10.7202/044948ar


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Entre addiction et aliénation, maladie et répression, l’habitude est le plus souvent perçue négativement comme un signe prescrit d’abdication mécanique, de soumission pathologique (manie) ou sociologique (routine) de l’être à une norme de répétition. Pourtant, l’habitude peut aussi sauver de l’ennui, voire du désespoir (tel Robinson), être un automatisme libérateur ou encore un ordre propre contre l’ordre collectif ou le désordre historique. Ici réfléchie, l’habitude acquiert la force conjuratoire d’un rituel d’autonomie et de résistance positive, exemples à l’appui.

Between addiction and alienation, illness and repression, most often custom is negatively seen like a strongly prescribed sign of mecanical abdication. It is a pathologic submission (obsession, mania) or sociologic submission (routine) of a human being to a repetition norm. However, custom can also save of boredom, even of despair (like Robinson), to be a liberating automatism or still its own order against collective order or historic disorder. Here, a custom that has been thought about becomes a conjuration power, a ritual of autonomy or a positive resistance, as examples show.

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