Ce passé qui ne passe pas. La grande noirceur catholique dans les films Séraphin. Un homme et son péché, Le Survenant et Aurore

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2008

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Globe : Revue internationale d’études québécoises ; vol. 11 no. 1 (2008)

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Les films de genre sont généralement un excellent reflet des valeurs dominantes d’une époque. Le genre historique peut donc constituer un terrain d’investigation fort intéressant pour qui cherche à comprendre le rapport d'une époque à son passé. Les films Séraphin. Un homme et son péché (2003), Le Survenant (2005) et Aurore (2005), qui marquent un retour des « classiques » dans le cinéma québécois, ont été analysés dans cette perspective. Ces trois films témoignent d’un rapport trouble à l’héritage religieux, toujours associé à l’idée de « Grande noirceur ». L’expérience religieuse des Canadiens français y est travestie et le rôle de l’Église et de son clergé, jugé très sévèrement.

Genre films are generally an excellent reflection of the dominant values of their time. Historical films, then, can constitute a very interesting field of investigation for one looking to understand the relationship of an era to the past. The films Séraphin. Un homme et son péché (2003), Le Survenant (2005), and Aurore (2005) mark a return of "classics" in Québécois cinema, and were analyzed in this perspective. What emerges from these three films is the astonishing persistence of the idea of the Québécois "Great Darkness". Above all, these films testify-to a troubled relationship with religious heritage. The Québécois religious experience is distorted and the role of the Church and its clergy is quite harshly judged.

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