La religion à la carte au Québec. Un problème d’offre, de demande, ou des deux?

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2008

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Globe : Revue internationale d’études québécoises ; vol. 11 no. 1 (2008)

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Reginald W. Bibby et al., « La religion à la carte au Québec. Un problème d’offre, de demande, ou des deux? », Globe: Revue internationale d’études québécoises, ID : 10.7202/1000496ar


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Le Québec est un cas fascinant pour l’étude de la sécularisation et ses limites. Avant les années 1960, cette province, historiquement catholique romaine, avait le plus haut taux d’assistance à l’église de toute l’Amérique du Nord. Depuis les années 1960, ce taux a dégringolé jusqu’à figurer maintenant parmi les plus bas. Plusieurs observateurs tiennent pour acquis que les Québécois ont renoncé à la religion, conservant seulement une sorte de « catholicisme culturel ». L'auteur s’appuie sur des données tirées de vastes recensements et sondages afin de démontrer que le catholicisme demeure très présent au Québec. On le reconnaît à l’identification persistante des Québécois au catholicisme et à une consommation sélective des enseignements de l’Église, particulièrement dans le respect de la vie quotidienne. Cependant, nombre de catholiques ayant limité leur engagement dans l’Église indiquent qu’ils seraient susceptibles de participer davantage si l’Église pouvait toucher leur vie d’une façon significative. Ces résultats suggèrent la possibilité d’une renaissance de la religion organisée au Québec mais seulement dans la mesure où l’Église catholique romaine en serait l’artisan principal. Ce qui est moins évident par contre est de savoir si l’Église catholique est à la fois disposée et en mesure de réagir à cette situation dans un avenir prévisible. Par conséquent, la situation présente apparaît comme un problème - moins du côté d’une demande sous forme de réceptivité à un ministère signifiant que du côté de l’offre.

Québec provides a fascinating case study of secularization and its limits. Prior to the 1960s, this historically Roman Catholic province may have had the highest level of church attendance of any region in North America. Since the 1960s, attendance has plummeted to the point that it now is among the lowest. Many observers assume Québécois have given up on religion, holding only to a kind of« cultural Catholicism. » The author draws on extensive census and survey data to show that Catholicism in Québec remains highly pervasive, characterized by ongoing identification and the selective consumption of the Church's teachings, particularly with respect to everyday life. However, large numbers of Catholics who have limited involvement in the Church indicate that they are receptive to greater participation - if the Church can touch their lives in significant ways. These findings suggest that a renaissance of organized religion in Québec is possible but, to the extent it takes place, the key player will be the Roman Catholic Church. It is less clear whether or not the Catholic Church is both willing and equipped to provide the required response in the foreseeable future. Consequently, the current situation appears to be less a problem of demand- in the form of receptivity to meaningful ministry - as it is a problem of supply.

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