Une politique du bien commun au Canada est-elle possible?

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2010

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International Journal of Canadian Studies ; no. 42 (2010)

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Mon texte entend offrir un commentaire critique de l’ouvrage de Charles Blattberg Et si nous dansions? Pour une politique du bien commun au Canada (2004). Il entend plus particulièrement examiner la conception, qualifiée de «patriotique» et axée sur la «conversation», que se fait Blattberg de la pratique du dialogue, pratique dont il attend qu’elle favorise le rapprochement des différentes communautés nationales (canadienne-anglaise, québécoise et amérindiennes) dont se compose le Canada. L’une des particularités de cette conception est son opposition à une variante importante de l’approche dialogique au sein de la philosophie politique contemporaine représentée par la démocratie délibérative. Mon texte se propose d’examiner le bien-fondé de cette opposition. Après avoir rappelé les grands traits de l’approche patriotique et conversationnelle de Blattberg, mon texte examine en détail les raisons de son opposition à l’approche délibérative pour, finalement, démontrer que l’approche patriotique risque de poser des difficultés plus grandes que celles qu’elle entend résoudre.

My text is a critical commentary of Charles Blattberg’s work Et si nous dansions? Pour une politique du bien commun au Canada (2004). More specifically, I examine Blattberg’s conception of dialogue, qualified as “patriotic” and centered on “conversation”, and which he believes favours the reconcilement of different national communities that make up Canada (Anglo-Canadian, Québécois, and Amerindian). One of the particularities of Blattberg’s thought is its opposition to an important variant of the dialogic approach in contemporary political philosophy as represented by deliberative democracy. My text examines the validity of this opposition. After drawing the broad strokes of Blattberg’s patriotic and conversational approach, I examine in detail the reasons for its opposition to the deliberative approach, and finally I demonstrate that the patriotic approach risks raising difficulties that are greater than those it aims to resolve.

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