Survivre ? Les défis de Teilhard… et les nôtres

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Pour comprendre comment Teilhard soustrait l’idée de survie à la banalité pour en faire ce qu’il appelle une « préférence interne » qui prend la forme du « goût de vivre », il faut s’arrêter sur certains défis qu’il propose de relever, principalement celui de correspondre aux exigences du super-vivre qui se conjuguent avec le fait d’être à la fois inquiet et en paix. Cela concorde mal avec des tactiques de survie qui mettent la mémoire au service de la méfiance. Ici comme toujours, mais plus que partout ailleurs peut-être, la part faite à l’intuition est décisive. C’est qu’il y va, ultimement, de la sérénité.

In order to understand how Teilhard strips survival of its platitude and makes out of it a matter of decision in terms of a taste for living, emphasis is made on challenges attuned to what he calls “super-living”, which implies being worried and yet in peace. This does not go along with survival tactics in which memory is put under the control of mistrust. As always, and here perhaps more than ever, insight is crucial because serenity, ultimately, is what is at stake.

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