Francophone Minority Communities: The Last Constitutional Standard-Bearers of Trudeau’s Language Regime

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2012

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International Journal of Canadian Studies ; no. 45-46 (2012)

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Emmanuelle Richez, « Francophone Minority Communities: The Last Constitutional Standard-Bearers of Trudeau’s Language Regime », International Journal of Canadian Studies / Revue internationale d’études canadiennes, ID : 10.7202/1009893ar


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Résumé En Fr

The francophone and Acadian communities of Canada (hereinafter “FACC”) have until now been the primary constitutional standard-bearers of Pierre Elliott Trudeau’s constitutional language regime by promoting non-territorialized bilingualism through Charter-based judicial review. However, this regime is slowly being eroded by stealth and can no longer serve the interests of the FACC. This article first explains how minority language rights were the cornerstone of Trudeau’s political project and how an ideological interdependence developed between him and the FACC. Second, it describes the importance of the post-1982 institutional context in furthering the FACC’s constitutional objectives. Third, the article evaluates to which extent these objectives were fulfilled by conducting a general survey of the Supreme Court’s Charter jurisprudence in the area of francophone minority rights and its political consequences. It concludes that the FACC have exhausted the potential of Trudeau’s constitutional language regime and must now move beyond it, if they want to ensure their future well-being.

Les communautés francophones et Acadiennes du Canada (CFAC) ont été jusqu’à présent les principaux porte-étendards du régime linguistique de Pierre Elliott Trudeau sur le plan constitutionnel, en faisant la promotion d’un bilinguisme non-territorialisé par le biais de la revue judiciaire. Toutefois, ce régime s’effrite lentement et ne peut plus satisfaire les besoins des CFAC. Premièrement, cet article explique en quoi les droits des minorités linguistiques étaient la pierre angulaire du projet politique de Trudeau et comment une interdépendance idéologique s’est installée entre ce dernier et les CFAC. Deuxièmement, l’article décrit comment le contexte institutionnel d’après 1982 a grandement facilité l’atteinte des objectifs constitutionnels des CFAC. Troisièmement, il évalue dans quelle mesure leurs objectifs ont été satisfaits, en faisant un survol de la jurisprudence de la Cour Suprême basée sur la Charte dans le domaine des droits des minorités francophones, ainsi que de ses conséquences politiques. Enfin, l’article conclue que les CFAC ont épuisé le potentiel du régime linguistique de Trudeau et qu’elles doivent désormais le dépasser, si elles veulent assurer leur épanouissement futur.

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